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23/12/2010

vous prétendez que j'ai écrit que tous les hommes sont nés avec une égale portion d'intelligence . Dieu me préserve d'avoir jamais écrit cette fausseté

 Pour développer concentration et relaxation, quoi de plus nécessaire qu'un peu d'Intelligence : http://www.deezer.com/listen-5930405

Après écoute, selon les désirs de Dieu comme dit Volti, je ne me sens ni plus intelligent , ni plus couillon non plus (il ne faut pas exagèrer quand même, je n'en suis pass encore au stade de la régression, enfin , je crois !).

Et maintenant, Work hard, -Bosse dur- , c'est le fondement de la vie de Volti, mais pour vous en douceur quand même :  http://www.deezer.com/listen-5930406

 

 

intelligence connerie.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous avez un canidé que vous chérissez, pour Noël (ou plutôt les étrennes de nouvel an , si vous voulez ne pas le mettre au même rang que vos gosses ) , offrez ce CD qui porte ce merveilleux titre que nous autres humains ne pouvons entendre (ça nous dépasse ) : Dog intelligence : http://www.deezer.com/listen-1276347 . Vous avez écouté jusqu'au bout ? Alors votre flair va se développer d'une manière surprenante, mais vous messieurs, attention à ne pas trop lever la patte pour le pissou , et ne reniflez pas tout ce qui vous passe à portée de truffe !

 

J'adore écouter les grandes orgues et pour la rédaction de cette note j'ai été accompagné par le papa de Pierre-Louis, Louis-Claude d'Aquin ; vu ma proximité de la frontière, je vous offre un Noël suisse : http://www.deezer.com/listen-7344685

Et je reviens encore à ce grand et génial musicien , Bach J.-S. : http://www.deezer.com/listen-2752316 ; http://www.deezer.com/listen-2752317  ; http://www.deezer.com/listen-2752318 

 

« A Pierre-Louis d'Aquin de Château-Lyon i


Au château de Ferney, 22 décembre [1760]

 

Vous êtes donc, monsieur, devenu censeur et hebdomadaire ii. Comme censeur vous avez pour moi de l'indulgence, et je vous prie comme hebdomadaire de me faire part de vos semaines.

Je viens d'en lire un morceau où vous assurez que je suis heureux iii. Vous ne vous trompez pas. Je me crois le plus heureux des hommes ; mais il ne faut pas que je le dise. Cela est trop cruel pour les autres.

Vous citez M. de Chamberland iv auquel vous prétendez que j'ai écrit que tous les hommes sont nés avec une égale portion d'intelligence . Dieu me préserve d'avoir jamais écrit cette fausseté . J'ai dès l'âge de douze ans senti et pensé tout le contraire . Je devinai dès lors le nombre prodigieux de choses pour lesquelles je n'avais aucun talent. J'ai connu que mes organes n'étaient pas disposés à aller bien loin dans les mathématiques. J 'ai éprouvé que je n'avais nulle disposition pour la musique. Dieu a dit à chaque homme : tu pourras aller jusque là, et tu n'iras pas plus loin. J'avais quelque ouverture pour apprendre les langues de l'Europe, aucune pour les orientales. Non omnia possumus omnes v. Dieu a donné la voix aux rossignols et l'odorat aux chiens , encore y a-t-il des chiens qui n'en ont pas. Quelle extravagance d'imaginer que chaque homme aurait pu être un Neuton ! Ah ! Monsieur, vous avez été autrefois de mes amis vi, ne m'attribuez pas la plus grande des impertinences. Quand vous aurez quelque semaine curieuse, ayez la bonté de me la faire passer par M. Thiriot, mon ami, il est , je crois, le vôtre. Comptez toujours sur l'estime, sur l'amitié d'un vieux philosophe qui a la manie à la vérité de se croire un très bon cultivateur, mais qui n'a pas celle de croire qu'on ait tous les talents. Je prends un intérêt très vif à tout ce qui vous touche, à vos succès, à votre bonheur. Soyez-en bien persuadé.

Volt. »

 

iPierre-Louis d'Aquin de Château-Lyon , littérateur, correspondant de V*, fils du musicien Louis-Claude d'Aquin: http://c18.net/dp/dp.php?no=84

http://books.google.fr/books?id=zac9AAAAcAAJ&printsec...

ii Éditeur du Censeur hebdomadaire (1760-1762) Page 595 : http://books.google.fr/books?id=2txvEw-voiEC&pg=PA595...

iii Dans le Censeur hebdomadaire 1760, III, 360.

iv Antoine Chamberland (1732-1803), ancien enseignat de langues vivantes à l'université d'Oxford et professeur de grammaire générale à Dijon, venait de publier Le Philosophe malgré lui dont d'Aquin fit le compte-rendu.

v Nous ne pouvons pas toutes choses.

vi D'Aquin lui a envoyé des vers en mars 1757.

 

 

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