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24/01/2011

justificatif concernant les diamants volés par messieurs de Tunis

 

« Voilà de plaisants successeurs des Carthaginois que ces voleurs de Tunis » !

Volti , que dirais-tu des riches fuyards/lâches tunisiens qui, je l'espère ( et là je fais une confiance aveugle à l'esprit de rapine qui règne dans le pays refuge ! ), vont devoir payer cher leur liberté imméritée . Un regret tout de même, c'est que ces milliards volés ne reviennent pas au peuple qui les a produits .

Et à ceux qui s'indignent de l'appel au boycot des produits israeliens provenant des zones occupées,-boycot que j'approuve (il ne s'exerce que contre des despotes )-, je rappelle l'étonnement, l'émerveillement  de Volti qui ne comprenait pas que l'on commerce encore avec Tunis et Alger, repaires de voleurs . Cependant , le remède qu'il prescrivait était un peu plus musclé que le boycot .

... Enfin ! je vous parle d'un temps que les moins de 300 ans ne peuvent pas connaitre ...

 

diamants volés.jpg

 

 

 

« A César-Gabriel de Choiseul, duc de Praslin

 

24è janvier 1770, à Ferney

 

Monseigneur,

 

Pardon, je tremble de fatiguer vos bontés. Voyez le seul papier justificatif concernant les diamants volés par messieurs de Tunis i. Si jamais vous daignez prendre la peine de battre ces barbares, je vous supplierai alors de faire comprendre les diamants dans les articles de paix que vous daignerez leur accorder.

 

J'ai toujours été émerveillé que les princes chrétiens qui se font quelquefois la guerre de gaieté de cœur, ne s'accordassent pas à jeter Tunis et Alger de leurs ports. Voilà de plaisants successeurs des Carthaginois que ces voleurs de Tunis.

 

On dit que vous avez une très florissante marine ii. Permettez à un de vos vieux courtisans de s'intéresser passionnément à votre gloire.

 

J'ai l'honneur d'être avec un profond respect,

Monseigneur,

Votre très humble et très obéissant serviteur

 

Voltaire. »


i Sur un bateau battant « pavillon de France » ; pour justifier sa réclamation, V* écrivit au duc de Praslin le 8 décembre 1769 qu'il est « créancier d'un des négociants à qui les diamants pris ... appartiennent ».

 

ii Praslin est alors ministre de la Marine.


A ceux qui aiment les diamants, et l'Orient pays de contes :

Vous noterez que , au XXIè siècle, M. Ben Ali et consorts n'ont pas eu d'autre soucis que de prendre l'avion et n'ont pas connu les serres d'un aigle pour s'enfuir riches . Puissent-ils finir lessivés, comme on le fait aux vieux tapis, mais je garde le doute qu'ils en sortent blanchis .

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