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25/04/2012

les rois ne savent jamais le compte de leurs hommes

... Les présidents non plus !

Nicht wahr Nico ?

Et pourtant ce ne sont pas les humains qui manquent  ...

 

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« A M. Jean-Robert TRONCHIN, de LYON

Monrion, 17 décembre 1755.

Les cent mille hommes péris à Lisbonne sont déjà réduits à vingt-cinq mille. Ils le seront bientôt à dix ou douze. Il n'y a que les négociants qui connaissent leurs pertes au juste, parce qu'ils savent le compte de leurs effets et les rois ne savent jamais le compte de leurs hommes. Je suis bien étonné de la perte de vingt millions vers Orange et Arles. Tout le pays ne vaut pas cela, mais on exagère toutes les pertes. Que dites-vous du départ du grand docteur Tronchin ? 1 Il m'est venu voir, et ne m'a pas dit où il allait. Je crois l'avoir deviné. Je crois avoir deviné aussi qu'on se moque du révérend jésuite Saci ou Sassi, tout Polonais qu'il est. Messieurs de Cadix se moquent encore plus de moi.2 »

 

 

 

 

2 V* va essuyer de grosses pertes sur la Compagnie de Cadix .

 

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