19/03/2013
Tout ce qui me viendra de vous, monsieur, me sera toujours très-précieux
... Mon cher Voltaire , tout autant que ce qui me vient de Mam'zelle Wagnière .
V comme Voltaire
Double V comme Wagnière
« A Charles PALISSOT de MONTENOY
Lausanne, 12 janvier[1758]
Tout ce qui me viendra de vous, monsieur, me sera toujours très-précieux, et j'attends avec impatience les lettres 1 que vous m'annoncez. Si vous revenez chez les hérétiques, après vous être muni d'indulgences à Avignon, je vous ferai les honneurs de Lausanne, mieux que je ne vous fis ceux de Genève. Vous y verrez une plus belle situation. J'y possède une maison charmante. Mes retraites sont un peu épicuriennes, mon ermitage des Délices, auprès de Genève, est un peu mieux qu'il n'était. Celui de Lausanne est pour l'hiver, les Délices pour les belles saisons; et en tout temps je serai charmé de vous recevoir. Je suis bien fâché que votre aimable compagnon de voyage 2 nous ait été enlevé. Nous le regretterons ensemble, et vous me consolerez de sa perte. Ma mauvaise santé me laissera assez de sensibilité pour être bien vivement touché des agréments de votre commerce. Je parle souvent de vous avec M. Vernes. Vous avez dans nous deux vrais amis.
V.
1 Petites lettres sur de grands philosophes, 1757 : http://books.google.fr/books?id=U_sAAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
2 Patu : voir lettre à Vernes du 26 octobre 1757 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/01/17/je-suis-toujours-etonne-de-vivre-quand-je-vois-des-jeunes-ge.html
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