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10/06/2013

la religion , l'honneur, les bienséances les plus communes, et le savoir-vivre, ne permettent d'écrire de pareilles choses ni à des personnes qu'on connait, ni à des personnes qu'on ne connait pas

 ... Aussi ne dirai-je rien de malséant , rien qui puisse ressembler aux éructations de politiciens, d'intégristes, de fanatiques de tous ordres, d'extrêmistes de droite comme de gauche . Rien ?

Rien ! Nada !

 

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« A LÉGIER 1

[11 février 1758]

M. de Voltaire gentilhomme ordinaire du roi et ancien chambellan du roi de Prusse n'a jamais demeuré à Ripaille en Savoie ; il a une terre sur la route de Genève entre le territoire de Genève et celui de France . Il ne connait pas plus l'ode dont on lui parle que la maison de Ripaille . Il est actuellement malade ; sa famille qui a ouvert le paquet envoyé par M. l'abbé Légier lui renvoie ce paquet qui sûrement ne peut-être pour M. de Voltaire, puisqu'on y parle de choses dont il n'a aucune connaissance . Il y a des vers dans ce paquet qui sont sans doute pour quelque autre . Au reste la famille et les amis de M. de Voltaire avertissent M. Légier que la religion , l'honneur, les bienséances les plus communes, et le savoir-vivre, ne permettent d'écrire de pareilles choses ni à des personnes qu'on connait, ni à des personnes qu'on ne connait pas . »

1 V* le décrit au comte de Tressan comme étant « un séminariste de Toul ... qui se renomme de vous » dans une lettre du 11 février 1758 et en reparlera au même le 3 mars .

 

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