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04/03/2015

apprendre aux hommes nés libres qu'ils ne doivent point vendre leur sang à des maîtres étrangers, qu'ils ne connaissent pas, et qui peuvent leur faire plus de mal que de bien

... Vaste programme qui s'adresse à tous ces déboussolés, -ravagés de la cafetière comme je les appelle-, qui courent se battre pour libérer la Syrie du joug de l'assassin Bachar El Assad et qui meurent stupidement pour des révoltés insensés . Voltaire a encore une fois raison .

 

 

 

« A Jacques-Abram-Elie-Daniel Clavel de BRENLES

assesseur baillival

à Lausanne
Aux Délices, 3 mars 1760
Votre petit mémoire, mon cher ami, est une bonne provision pour l'histoire ; mais il doit servir encore plus à la philosophie ; il peut apprendre aux hommes nés libres qu'ils ne doivent point vendre leur sang à des maîtres étrangers, qu'ils ne connaissent pas, et qui peuvent leur faire plus de mal que de bien. J'ai la plus grande envie de venir philosopher avec vous avant que vous retourniez à Ussières. Je ne regrette guère les bals et les comédies, mais je regrette beaucoup votre conversation. Je vous prie de vouloir bien ne me pas oublier auprès de vos amis, et surtout auprès de M. le bailli de Lausanne et de madame son épouse. La vôtre vous a-t-elle donné quelque petit philosophe ?
Je vous embrasse de tout mon cœur. Adieu , la misère et le trouble sont en France; nous avons ici le nécessaire et la paix.

V. »

 

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