20/02/2016
mon principal soin sera toujours de seconder autant qu'il sera en moi vos volontés et vos vues pour le bien public
... Pour le bien public ! pour le bien public mes (trop) chers gouvernants, mettez-vous bien ça dans le crâne ! pour le bien public, chers et innombrables fonctionnaires !
En vérité, je vous le dis ( tiens, je parle comme un certain Jésus ), Voltaire ne s'est jamais dégonflé dans son oeuvre de bien public , et Ferney et ses habitants en ont été la preuve tangible . Qu'on se le dise !
« A Louis-Gaspard Fabry, Maire et
subdélégué
à Gex
Aux Délices 24è février 1761
Monsieur, j'ai l'honneur de vous envoyer la lettre de M. de Montigny où vous verrez ce qu'on pense du sieur Sédillot . J'y joins une lettre de M. de Villeneuve à M. l'intendant de Lyon . J'écris à M. de Villeneuve pour le remercier, et en même temps lui dire combien la province vous a d'obligations . Je lui fais un petit tableau des malheurs du pays de Gex, et des torts que le sieur Sédillot a faits à ce petit coin du monde, qui sans vous serait accablé . J'ai écrit en conformité à M. de Courteilles, et à M. de Trudaine .
J'ai vu M. Myrani que vous avez eu la bonté de m’envoyer ; vous me rendez cette province chère, je contribuerai autant qu’il me sera possible au dessèchement que vous projetez de tous les marais, et mon principal soin sera toujours de seconder autant qu'il sera en moi vos volontés et vos vues pour le bien public . J'ai l'honneur d'être avec tous les sentiments qui vous sont dus, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire . »
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