22/03/2016
Vous m'avez attendri
... Voilà bien ce que je ne dirai pas ce jour de deuil belge et humain .
"Vous m'avez endurci" est plus conforme à mon sentiment envers les assassins . Vos jours sont comptés, jamais vous ne gagnerez .
« A François Duvergé de Saint-Étienne
Aux Délices par Genève 3 avril 1761 1
[…] Vous m'avez attendri, votre épître est charmante,
En philosophe vous pensez .
Lindane est dans vos vers plus belle et plus touchante,
Et c'est vous qui l'embellissez . »
1 Le manuscrit est intitulé « quatre vers de Voltaire, à la fin d'une lettre en réponse au comte de Saint-Étienne, datée des Délices par Genève 3 avril 1761 » . Néanmoins l'édition de Kehl l'imprima à la fin de la lettre du 1er septembre 1760 , mais celle-ci était une réponse à l'envoi du manuscrit d'une épître de Saint-Étienne sur L’Écossaise, alors que V* ici le remercie pour la version imprimée . Voir : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2010/08/31/ce-monarque-est-comme-le-soleil-qui-luit-egalement-pour-les.html
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.