24/09/2016
Presque tout ce que j’ai envoyé n’est qu’un recueil de doutes
... Plaident, devant le tribunal administratif, à l'insu de leur plein gré, chacun des deux présidents gabonais putatifs , Ali Bongo Ondimba et Jean Ping .
http://www.lepoint.fr/monde/le-gabon-sous-tension-dans-l-...
Quelle musique nous a fait déjà entendre le Bongo des familles ? En bon instrument à percussion [https://fr.wikipedia.org/wiki/Bongo], il a fait entendre des détonations et des claquements -de portes de cellules-, bon moyen pour réduire l'opposition .
Ping ( en attente de pong ) a eu le temps d'entendre siffler les balles, et a pu tester l'accessibilité au fauteuil présidentiel à travers des élections -- presque normales-- dans un pays mené par des dictateurs héréditaires . [Ping est le nom d'une commande informatique permettant de tester l'accessibilité d'une autre machine à travers un réseau IP].
"Les allées du pouvoir au milieu de la jungle sont loin d'être sécurisées" ricanent les hyènes qui veulent se partager ce qui tombera de la table de l'élu .
Voir : http://regardscroises.ivoire-blog.com/tag/afrique
Les prot-agonistes
« A Charles Pinot Duclos
Au château de Ferney, 7 octobre 1761
L’Académie me pardonnera sans doute l’embarras que je lui donne . Vous voyez de quelle importance il est que nous ayons raison sur tout ce que nous disons du Cid et des Horaces, de Pompée, de Cinna et de Polyeucte . On peut impunément se tromper sur la Galerie du Palais 1 et sur Agésilas ; mais je ne hasarderai rien sur les pièces que l’admiration publique a consacrées, sans avoir demandé plusieurs fois des instructions.
Je ne veux point rendre l’Académie responsable de mon commentaire ; je veux seulement profiter de ses lumières, qu’on sache que j’en ai profité, et que, sans ses bontés et ses soins, le commentaire serait bien moins utile.
Presque tout ce que j’ai envoyé n’est qu’un recueil de doutes. En voici encore de nouveaux sur Cinna. Je supplie l’Académie de les lire et de les résoudre.
Vous devez avoir entre les mains Cinna et Polyeucte . Vous me permettrez, quand vous m’aurez renvoyé le canevas du commentaire sur Polyeucte, marginé, de vous le renvoyer une seconde fois. Je compte embellir un peu cet ouvrage qui est sec par lui-même. Je fais venir beaucoup de tragédies espagnoles, anglaises et italiennes, dont la comparaison avec celles de Corneille ne servira pas peu à faire voir la supériorité de la scène française sur celles des autres nations, supériorité dont nous avons l’obligation à ce grand homme, et qui a contribué principalement à faire de notre langue la langue universelle.
Les Cramer ne comptent donner une annonce que quand ils seront sûrs des graveurs et du temps auquel ils auront fini. Je tâcherai de rendre service dans cette affaire au libraire de l’Académie. Il n’y a, ce me semble, qu’une veuve qui paraisse ; mais n’y a-t-il pas un enfant de dix à douze ans ? La mère pourrait me l’envoyer, je le ferais travailler chez les Cramer ; il apprendrait son art, et ce voyage lui serait très utile. Si vous le protégez et si vous approuvez mon idée, il n’y a qu’à me l’envoyer.
Je compte sur vous plus que sur personne ; continuez-moi votre bonne volonté, et aidez-moi de vos avis. »
1 Voir par curiosité : http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/CORNEILLEP_GALERIEDUPALAIS.xml
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