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22/05/2017

j'ose vous conjurer d'en parler ou d'en écrire à monsieur le chancelier avec cette bonté et cette force dont vous appuyez la justice

... Nous dit Voltaire , et moi je dis à François Bayrou d'user lui aussi de bonté et force pour appuyer la justice et bannir le piston et les passe-droit des nantis aux dépens de ceux qui n'ont pas de fortune .

Concernant une plainte contre lui pour diffamation, je suis de son côté, pour avoir connu , bien connu des créateurs/présidents/ membres de conseils d'administration  d'associations internationales (de préférence pour toucher le maximum) et avoir une vie de luxe aux frais de donateurs et des collectivités dispensant des subventions ; El Sistema vit ainsi et ses dirigeants ne sont pas désintéressés, c'est le moins qu'on puisse dire .[http://www.francetvinfo.fr/politique/francois-bayrou/pour...]

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« A Aymard-Charles-François, marquis de Nicolaï 1

Aux Délices près de Genève 2 juillet 1762 2

Monsieur,

Je ne doute pas que M. Tronchin ne vous envoie un exemplaire des pièces ci-jointes . Mais je satisfais à mon devoir et aux mouvements de mon cœur en prenant avec vous cette liberté .

Il s'agit d'une affaire qui étonne l'Europe et qui indigne . Il s'agit d’obtenir justice pour la famille la plus infortunée , et pour une mère qui renonce à son bien, qui fait deux cents lieues pour venir demander la mort ou la justification de son mari . L'innocence de cette famille me paraît démontrée . Si toutes les pièces ci-jointes, monsieur, vous persuadent et vous touchent j'ose vous conjurer d'en parler ou d'en écrire à monsieur le chancelier avec cette bonté et cette force dont vous appuyez la justice . Plus de cent mille hommes vous en auront obligation .

Je prends rarement la liberté de vous écrire . Je suis un vieillard hors de combat : mais mon cœur ne vous en est pas moins attaché .

Je suis avec le plus profond respect,

monsieur,

votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire . »

2 L'allusion à Tronchin prouve que le destinataire est Nicolaï ; voir d'autres allusions à lui dans la lettre du 15 juin 1762 à Debrus : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2017/05/03/ce-ne-sont-pas-les-memes-ministres-qui-se-melent-des-rentes-5939558.html

et lettre du 14 juillet 1762 au même : « Ces pièces ont entièrement convaincu M. de Nicolaï premier président de la chambre des comptes . Il l'a mandé à M. le docteur Tronchin et à moi . »

 

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