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01/06/2017

Travaillons à force, et moquons nous du reste

... Beau programme . Qui va l'appliquer, quitte à déplaire aux politiciens sclérosés ?

Il semblerait bien que notre nouveau président y tienne réellement . Tant mieux .

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« A Gabriel Cramer

[vers le 10 juillet 1762] 1

Mon cher Gabriel, c'est moi qui vous conjure d'être sage . Votre lettre 2 est d'une violence extrême . Quand on a écrit de telles lettres il faut se couper la gorge avec celui auquel on a écrit . Je sais quand il faut réprimer le zèle . Supprimez votre lettre je vous en conjure . Ce n'est pas vous qui êtes outragé, c'est moi . C'est à moi à répondre . L'honneur et la vérité m'y forcent . J'aimerais mieux perdre les Délices que de souffrir qu'on dise qu'on m'a donné un asile, et que l'Europe m’en refusait .

Je défie d'ailleurs qu'on trouve dans les écrits que vous avez imprimés de moi une ligne contre la religion et il y en a cent en sa faveur . En un mot il est d'une nécessité absolue que les honnêtes gens voient la lettre ci-jointe que j'envoie au colonel Pictet et à monsieur le premier syndic .

Vous avez eu hier Le Menteur . Travaillons à force, et moquons nous du reste .

Il est nécessaire que je voie mon cher Gabriel . »

1 Manuscrit olographe daté par l'éditeur de « juin 1762 » ; l'édition Gaston Maugras, Querlles de philosophes : Voltaire et J.-J. Rousseau, 1886, inexacte et incomplètes place cette lettre en août . Crowley suggère juillet 1762 ; voir lettre du 10 juillet 1762 à Charles Pictet .

 

 

 

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