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25/09/2017

je souffre mon mal plus patiemment , puisque le vôtre diminue .

... Sympathie, empathie, des qualités voltairiennes que certains disent chrétiennes alors qu'elles ne sont , normalement,  d'aucune obédience religieuse .

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« A Philippe Debrus

[octobre-novembre 1762] 1

Je suis bien consolé, mon cher monsieur, par votre convalescence, et je souffre mon mal plus patiemment , puisque le vôtre diminue .

J'ose vous prier de ménager un peu la sentimentalité 2 et la faiblesse de cette pauvre Mme Calas . Il me paraît qu'elle fait tout ce qu'elle peut . Jouissons de la satisfaction que nous devons attendre de voir bientôt l'infâme arrêt de Toulouse réformé, et ne troublons point une espérance, si bien fondée, par de vaines craintes . M. d'Argental a la bonté de me rendre compte de tout ce qui se passe . En vérité, les choses vont beaucoup mieux que je n'osais l'espérer . Je vous dirai bien des choses, dès que je pourrai sortir . »

1 Original avec endos « 1762 août », suivi par les éditions, mais c'est trop tôt par rapport aux espérances dont il fait état ici .

2 Les lexicologues datent l'apparition de ce mot du début du XIXè siècle, à tort ; cet usage par V* leur a échappé .

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