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28/08/2018

Mon cher président quand vous me mandez qu'on viendra dans mon petit pays, pourquoi ne me mandez-vous pas que vous viendrez aussi ?

... Serait-ce parce que vous y vîntes déjà récemment pour inaugurer la réouverture au public de mon modeste château, mon ermitage ? Je vous signale que je peux mettre en eau la carpière ( pour laquelle j'ai  dépensé moult livres tournoi ) bien supérieure à votre baignoire de Brégançon . Laissez-vous tenter . Mes respects à madame Macron, et je reste , monsieur , votre très obéissant serviteur .

P.S.- Embrassez la petite sirène pour moi ."

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« A Germain-Gilles-Richard de Ruffey

président

à Dijon

30è auguste 1763 à Ferney

Mon cher président quand vous me mandez qu'on viendra dans mon petit pays, pourquoi ne me mandez-vous pas que vous viendrez aussi ? Je ne réponds point à monsieur le premier président 1 qui a bien voulu me faire part de son voyage . Vous m’avez mandé qu'il serait le trente et un dans le pays genevois . Ma réponse est de l'attendre . Je voudrais bien aller voir le père à La Marche mais je perds la vue, je n'ai point de santé, et je ne peux quitter ni Corneille qui est bientôt fini ni mes ouvrages de campagne que je préfère infiniment à Pertharite, à Théodore, Suréna, Attila, Othon, Pulchérie etc., qui ne valent pas un char de regain .

Je vous aime, je vous estime, je vous respecte .

V. »

1 Jean-Philippe Fyot de La Marche auquel il écrit pourtant le lendemain .

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