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25/09/2019

on donne des rafraîchissements dans le château à quiconque est chargé de la moindre commission, sans que les maîtres même entrent dans ces petites discussions

... Est-ce le cas à l'Elysée ?

 

 

« Voltaire et Marie-Louise Denis à Joseph-Marie Balleidier Procureur

à Gex

En réponse à la lettre de monsieur Balleidier, de ce matin , M. de Voltaire et Mme Denis lui mandent que quand il envoie un exprès il doit mentionner qu'il envoie cet exprès, qu'on doit lui payer son voyage, que les maîtres ne peuvent savoir par qui une lettre a été donnée à des domestiques, que d'ailleurs, monsieur Balleidier peut payer ces petites dépenses, et les mettre sur le compte des maitres qui les remboursent sans difficulté, que ces minutes ne doivent retarder aucune affaire, que quand monsieur Balleidier aura quelque [chose]1 à mander, il peut envoyer sur-le-champ un courrier, convenir de son salaire, qui sera payé sur-le-champ au château, ou qui sera remboursé, que les imbéciles qui apportent une lettre de Gex, et qui la donnent au hasard au premier marmiton sans dire de quelle part ils viennent sont dans leur tort, et qu'on donne des rafraîchissements dans le château à quiconque est chargé de la moindre commission, sans que les maîtres même entrent dans ces petites discussions.

M. de Voltaire et Mme Denis prient surtout monsieur Balleidier de songer sérieusement à l'affaire du chemin usurpé par M. Pélissari ; il a laissé un fils qui est absent, mais on croit qu'on peut signifier un exploit à sa mère ou à ses sœurs, ou à son principal domestique, demeurant au Grand-Saconnex .

30è juillet [1764] à 9 heures du matin .2 »

1 Mot ou son analogue oublié par Wagnière .

2 L'édition Vézinet A. est faite de troix fragments distincts . Balleidier a noté sur le manuscrit : « Réponse à celle par moi / écrite en reproche de ce qu'on / n'avait pas reçu l'xprès par / moi envoyé le 29è. / Du 30è juillet 1764 »

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