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01/02/2020

Vous verrez quel parti votre droiture et votre prudence pourront prendre dans cette conjoncture

... Voilà bien deux qualités qui sont totalement absentes chez Mme Nicole Belloubet , garde des Sceaux, dont la première réaction, après les menaces subies par  la jeune Mila, montre le vrai fond de sa pensée qui est parfaitement insupportable .

Comment peut-on être ministre de la justice quand on ne connait pas le B-A -BA du droit, c'est lamentable ; «L’insulte à la religion» est «évidemment une atteinte à la liberté de conscience» : difficile de dire plus de conneries en si peu de mots . "Evidemment !" Evidemment , il est plus facile de se mettre du côté des barbus menaçants que de la fille qui dit tout/trop haut ce qu'elle pense et a parfaitement le droit d'exprimer . Au nom de la liberté de pensée et de parole que vous semblez si bien méconnaitre , permettez que je vous trouve pour le coup d'une lâcheté coupable .

"L'insulte à la religion !" Laquelle ? Quand tous les dieux se mettront d'accord, on en reparlera, mais pas avant .

https://www.liberation.fr/france/2020/01/30/affaire-mila-...

https://charliehebdo.fr/2020/01/societe/laicite/affaire-m...

 

 

« A Henri Rieu

[novembre-décembre 1764]

Je vous envoie, mon cher ami, un exemplaire du livre arrivé de Hollande . Vous reconnaitrez aisément que le titre peut avoir été substitué à celui dont je vous ai parlé . Il est très vraisemblable qu'il aura imprimé deux titres, l'un pour nous, l'autre pour le public . Vous avez vu la lettre qui ne permet pas d'en douter . Je me flatte que ce libraire fera de sérieuses réflexions sur ce que vous aurez eu la bonté de lui mander . Il ne lui en coûtera qu'un carré de papier pour être honnête homme et pour s'épargner à lui et à ses protecteurs des chagrins cruels . Je lui ai écrit moi-même pour l'avertir de l'injustice qu'on lui fait de le croire capable d'un telle infamie et je crois que ma lettre ne peut ni le compromettre ni l’effaroucher . Mais j'attends beaucoup plus de vos remontrances que des miennes .

Je vous supplierai, mon cher ami, quand vous serez à Genève , d'empêcher qu'il n'entre aucun de ces livres dans la ville . J'ai bien peur que Marc-Michel n'en ait envoyé quelques-uns à Philibert, vous en jugerez par la note que je joins ici et que M. Coladon a envoyée . Vous verrez quel parti votre droiture et votre prudence pourront prendre dans cette conjoncture . Vous pourriez demander à acheter un de ces exemplaires ; vous le confronteriez et engageriez Philibert à n'en point vendre dans la ville . En un mot, mon cher ami, j'espère en vous, et je me flatte que nous nous verrons avant que vous quittiez votre campagne . »

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