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13/06/2020

Ce grand exemple rognera pour longtemps les griffes affreuses du fanatisme et fera taire sa voix infernale

... Longtemps , oui, mais comme on le sait les griffes repoussent .

Ce qu'a fait Voltaire est autrement plus important et difficile que ces guignoleries de déboulonnages de statues "symboles qui nous insultent" par des militants anti-racisme . 

Insultés par une statue ! Demandez aux pigeons ce qu'ils en pensent . Je n'oublie pas comment l'ennemi a transformé il n'y a pas si longtemps (Guerre de 39-45) nos statues de bronze en balles et obus contre nous, ce qui est, à mon humble avis, bien plus redoutable que  le  perchoir à moineaux originel . 

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/n...

Soit ! à bas les colonialistes et leurs représentations ! combien de bibliothèques à épurer, combien d'autodafés à prévoir ? Et pourquoi s'en prendre uniquement aux symboles français ? Ne vont-ils jamais à l'étranger où, je suis sûr, on peut trouver des symboles insultants à mettre à bas ? Il me semble que les "insultés" ne sont que des gugusses en mal de reconnaissance, de publicité, et de reconnaissance sur le net essentiellement .

File:Banania boîte métallique.jpg

Sur ce, je vais me préparer un Banania, avec le sourire du zouave tirailleur sénégalais que je fréquente en toute amitié et estime depuis bien longtemps .

 

 

 

« A Ami Camp

Ferney, 20 Mars 1765 1.

Il viendra dans quelque temps un jeune homme nommé M. de La Harpe, à qui je vous supplierai de vouloir bien donner pour moi quatre louis d’or pour l’aider à faire son voyage de Lyon à Genève. Je vous serai très obligé.

Je vous avoue que je n’ai de ma vie goûté une joie plus pure qu’en embrassant le petit Calas 2, qui est à Genève, lorsque nous reçûmes en même temps la nouvelle de la plus ample justice qu’on ait encore faite en France à l’innocence opprimée. Ce grand exemple rognera pour longtemps les griffes affreuses du fanatisme et fera taire sa voix infernale.

Je viens de consommer la rétrocession des Délices, et je mets l’argent qui en revient à bâtir deux ailes au château de Ferney et à faire quelques embellissements. Vous m’avouerez qu’à mon âge il est plus convenable d’augmenter et d’orner Ferney, que j’ai donné à ma nièce, que de dépenser cet argent aux Délices, qui ne lui appartiendront pas. »

1 L'édition Gaullieur la donne en trois lettres plus ou moins mal datées et adressées ; l'édition Cayrol donne Jean-Robert Tronchin , de Lyon, comme destinataire .

2 Donat Calas .

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