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21/08/2020

Je vois que dorénavant il faudra se servir des occasions qui pourront se présenter

... Face à un avenir incertain, que dire d'autre ?

AU FRONT] André-Philippe Côté, caricaturiste: «Les gens ont besoin ...

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

4è mai 1765

J'ai bien peur, mon cher frère, que vous n'ayez point reçu le Bazin de Hollande, et que la voie de M. Gaudet n'ait pas été meilleure que celle de M. de Raimond . Je vois que dorénavant il faudra se servir des occasions qui pourront se présenter .

La résolution de Pierre Calas de partir pour Genève m'effraie . Le gouvernement n'en serait-il pas indigné ? Calas a-t-il d'autre patrie que celle où Cicéron Beaumont l'a si bien défendu ? où le public l'a si bien soutenu ? où les maîtres des requêtes l'ont si bien jugé ? où le roi a comblé sa famille de bienfaits ? Car vous savez qu'outre les trente-six mille livres, il y a encore six mille livres pour les frais de procédure . Je me flatte qu'au moins vous l'empêcherez de partir sans une permission expresse , et je crains bien encore que la demande de cette permission ne déplaise à la cour, et ne lui fasse perdre les mille écus que le roi lui a donnés. Je soumets mon avis au vôtre .

Mandez-moi, je vous prie, ce qui est arrivé du grand procès de la Comédie . Ce procès me paraît furieusement welche .

Je m'unis toujours à vous dans la communion des fidèles .

Écr l'inf. »

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