18/03/2021
Tout doit, si je l’en crois, céder à son pouvoir ; Lui plaire est ma grandeur, l’aimer est mon devoir
... Signé : Jean Castex .
"Lui" : qui ? Je le parie, sa timidité l'empêchera de l'avouer dans sa conférence de presse ce soir , mais suivez mon regard LREM [Louons le Révérend Emmanuel Macron]...
La suite au prochain numéro ...
« A Henri-Louis Lekain
Je présume que M. Lekain aura attendu un temps plus favorable pour faire débiter la tragédie qu’il imprime . Je viens de découvrir encore des vers répétés au troisième acte.
Il y a dans la scène seconde de ce 3è acte :
Vous acceptiez la main qui vous perça le flanc.
C’est Nemours qui parle ; et Adélaïde lui dit, quelques vers après :
Enflé de sa victoire, et teint de votre sang,
Il m’ose offrir la main qui me perça le flanc.
Je retrouve dans une vieille copie :
Tout doit, si je l’en crois, céder à son pouvoir ;
Lui plaire est ma grandeur, l’aimer est mon devoir.1
Cette version est sans doute la meilleure 2; des cartons ne sont pas une chose bien difficile, et il faut les préférer à des négligences insupportables.
Je fais mille remerciements à M. Lekain. Je ne crois pas qu’il y ait eu des spectacles à Paris pendant les prières de quarante heures 3.
S’il y a quelque chose de nouveau, je le supplie de vouloir bien en faire part à son ami
V.
25è novembre [1765] »
1 Wagnière a écrit une version toute différente de ces vers ; V* les a biffés et remplacés par ceux qu'on voit ici .
2 Elle est effectivement adoptée .
3 Pour le rétablissement du dauphin .
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