23/03/2021
si les deux partis voulaient communiquer ensemble amiablement, et faire chacun de leur côté ce qu'exige l'amour de la patrie et de la liberté
... Le malheur est qu'il y a infiniment plus d'un parti, et que chacun a son dieu et ses officiants, chacun borné et indifférent à la patrie et se proclamant seul chantre de la liberté . Cacophonie et galimatias sont dans un bateau ...
http://blog.legardemots.fr/post/2006/11/18/Amphigouri.html
« A François-Henri d'Ivernois
27 novembre 1765 1
[…] Plus j'ai connu vos citoyens, plus ils me sont devenus chers . Il n'y a rien que je ne fisse pour rétablir l'union qui doit régner parmi vous, et cela ne serait peut-être pas si difficile que l’on pense, si les deux partis voulaient communiquer ensemble amiablement, et faire chacun de leur côté ce qu'exige l'amour de la patrie et de la liberté, qui est dans le cœur de tout le monde […]. »
1 Ce seul passage a été publié par Sir Francis d'Ivernois dans son Tableau historique et politique de Genève […] par M. […] , 1882 . On peut supposer que cette lettre ou une lettre suivante contient quelque offre de service à Rousseau, car celui-ci écrit le 13 février 1766 à d'Ivernois : « Vous n'avez pas dû penser que je voulusse être redevable à M. de Voltaire de mon rétablissement . Qu'il vous serve utilement et qu’il continue au surplus ses plaisanteries sur mon compte […] . Le moins d'explication que vous aurez avec lui sur mon compte sera le mieux […] . Il veut pardonner et protéger . Nous sommes fort loin de compte . »
Voir : https://data.bnf.fr/fr/12463095/francois-henri_d__ivernois/
et : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k836736.texteImage
et : https://www.ville-ge.ch/cjb/rousseau/pdf_rousseau/panneaux_fr/1.pdf
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