19/04/2021
à voir s'il veut rendre ce service au genre humain
... Thomas Pesquet : il s'agit d'un service tout à fait discutable , selon moi : https://www.leparisien.fr/societe/thomas-pesquet-designe-...
Il est paradoxal que pour prôner la lutte contre le réchauffement climatique on ait besoin d'une fusée qui va bouffer en quelques minutes près de 88 tonnes de carburant pour se retrouver à 400 Km du sol, soit un peu moins que de Paris à Lyon ! Je ne vous dis pas combien d'aller-tours je pourrais faire avec ma modeste berline Peugeot * ( *NDLR - tentative de James pour se faire sponsoriser ) : à titre indicatif 1 260 000 km, donc près de 10 000 heures d'autoroute , ce qui ne me ferait sûrement pas désigner comme modèle ambassadeur de l'ONU . Ce hochet que personne n'ose refuser est parfaitement risible (bon vol malgré tout à notre astronaute ).
« A Pierre-Alexandre du Peyrou
Quoiqu’il ne s'agisse pas dans cette dix-huitième lettre 1 de l'éloquent M. Montmolin, cependant comme il est questions des prêtres qui sont infiniment chers à M. du Peyrou, ainsi qu'à tous les honnêtes gens, on a cru lui faire plaisir de lui adresser cette petite homélie ; si d'ailleurs M. du Peyrou a de la bonne volonté pour ces messieurs, et s'il veut s’amuser à faire imprimer secrètement trois ou quatre cents exemplaires d'un ouvrage utile, s'il connaît quelque imprimeur qui pût travailler secrètement , et ne retenir aucun exemplaire pour lui, il serait supplié en ce cas de faire le marché ; on payerait très exactement . On le prierait de vouloir bien faire porter toutes les feuilles chez lui en sûreté ; on ferait ensuite présent de l'ouvrage à tous les gens qui auraient de la vocation . C'est à M. du Peyrou à voir s'il veut rendre ce service au genre humain ; en ce cas, il n'aurait qu'à envoyer ses ordres à M. Misoprist 2 chez M. Souchay, négociant à Genève . M. Misoprist lui présente ses très humbles obéissances .
28 décembre 1765. »
1 La correspondance de du Peyrou avec JJ. Rousseau, entre fin décembre 1765 et mars 1766, éclaire cette phrase et l'ensemble de la lettre . A Rousseau qui lui reproche sa correspondance avec V*, Du Peyrou réplique qu'il reçoit régulièrement les Questions sur les miracles, et que dans le dernier envoi il a trouvé « un mot sous un nom emprunté » (lettre du 7 janvier 1766 ) . La suite de la correspondance laisse comprendre que Du Peyrou a accédé aux demandes de V*; lettre du 14 février 1766 « Il ne s'agit que de les faire passer sans avis à des libraires . Qu'ils les impriment, à la bonne heure, mais ils doivent ignorer d'où ils [les manuscrits des Questions sur les miracles ] leur viennent . Pourvu que les prêtres perdent leur crédit, et le pouvoir de nuire à des hommes vertueux et qui font usage de leur raison, je suis content . »
Voir : https://data.bnf.fr/fr/12214077/pierre-alexandre_du_peyrou/
et https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31257250p
et https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-8003_1993_num_40_1_1663
2 Misoprist, surnom rapporté par Du Peyrou , pseudonyme moitié grec moitié anglais qui apparaitra souvent dans l'année 1766 ; il signifie « qui hait les prêtres » . Voir lettre du 3 janvier 1766 de J-J. Rousseau à Du Peyrou .
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