Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/08/2021

la catastrophe ne me paraît annoncée dans aucun des actes

... Et pourtant si !

Comment voulez-vous croire des talibans qui font des promesses ponctuées à l'arme automatique . Comme faux jetons, il font partie de l'élite . Une partie du monde tente de faire réduire les mesures de rétorsion constatées et prévues contre les opposants et les coopérants avec les forces étrangères ces dernières années . Que faire quand on a des cinglés armés pour interlocuteurs : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/20/e...

Des Afghans manifestent lors des célébrations de l’indépendance du pays vis-à-vis de la tutelle britannique, obtenue en 1919, à Kaboul, le 19 août 2021

Chapeau à ceux et celles qui osent manifester, surtout ne pas les laisser tomber

 

 

« A Michel-Paul-Guy de Chabanon

29è mai 1766 à Ferney

Je reçus hier, mon cher confrère, la nouvelle esquisse que vous voulez bien me confier. Ma malheureuse santé ne m’a pas permis encore de la lire . Je ne pourrai vous en rendre compte que dans trois ou quatre jours. J’ai pris, en attendant, la liberté de vous adresser un paquet que j’avais depuis longtemps pour M. Damilaville . Vous me ferez un très-grand plaisir de vouloir bien le lui faire rendre dès que vous serez arrivé à Paris.

Je viens de lire le sujet de la tragédie du pauvre Lally ; la catastrophe ne me paraît annoncée dans aucun des actes. Je vois bien que Lally s’était fait détester de tous les officiers et de tous les habitants de Pondichéry ; mais il n’y a dans tous ces mémoires ni apparence de concussion, ni apparence de trahison. Il faut qu’il y ait eu contre lui des preuves qui ne sont énoncées en aucune manière dans les factums. La pièce sera bientôt oubliée, comme les gazettes de la semaine passée. Il n’en sera pas de même d’Eudoxie 1 ou Eudocie . Vos talents et les soins que vous prenez m’en assurent. J’admire votre courage de faire deux plans en prose. Il faut être bien maître de son génie pour s’astreindre à un tel travail, et pour subjuguer ainsi le talent qui demande toujours à parler en vers. Vous me paraissez un bon général d’armée ; vous faites de sang-froid votre plan de campagne, et vous vous battrez comme un diable. Je m’intéresse à vos lauriers autant que vous-même. Je vous embrasse du meilleur de mon cœur. »

Les commentaires sont fermés.