27/12/2021
Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois
... Parmi tous les Francs-Comtois célèbres, --actualité pandémique actuelle oblige,-- permettez-moi de mettre en avant Louis Pasteur, auteur du vaccin contre la rage et , --actualité festive oblige--, celui qui déclara "le vin est la plus saine des boissons", ce qui en fait mon scientifique préféré, sans modération .
https://www.cr-franche-comte.fr/personnages-celebres/
« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, 1 Maîtresse
des comptes
à Lons-le-Saunier
Franche-Comté
Pardon, mille pardons, ma belle et jeune Dame ; je suis si vieux, si vieux, que je manque aux devoirs qui me sont les plus chers . J'aurais dû vous remercier très tendrement, il y a plus de huit jours, de votre souvenir .
Je reçois aujourd'hui une lettre charmante d'un officier qui est plus heureux que moi puisqu'il vous voit quelquefois à Lons-le-Saunier . Je crois que votre fils sera un brave guerrier, vous l'endurcissez de bonne heure à la fatigue, vous le faites voyager ; il tiendra de son père et de sa mère . Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois .
Je présente mes très humbles obéissances à son père et à son oncle . Je maudis toujours les montagnes qui nous séparent . Je ne vois croître sous mes yeux que votre nièce, et je voudrais être témoin des progrès de votre fils, et de tous les agréments de la mère, que je n'ose plus appeler Paté, mais à qui je serai attaché jusqu'au dernier moment de ma vie avec le plus tendre respect.
V.
21è septembre 1766 à Ferney. »
1 Voir page 39 : https://books.openedition.org/pufc/3160?lang=fr
« A Marie-Jeanne Pajot de Vaux, 1 Maîtresse
des comptes
à Lons-le-Saunier
Franche-Comté
Pardon, mille pardons, ma belle et jeune Dame ; je suis si vieux, si vieux, que je manque aux devoirs qui me sont les plus chers . J'aurais dû vous remercier très tendrement, il y a plus de huit jours, de votre souvenir .
Je reçois aujourd'hui une lettre charmante d'un officier qui est plus heureux que moi puisqu'il vous voit quelquefois à Lons-le-Saunier . Je crois que votre fils sera un brave guerrier, vous l'endurcissez de bonne heure à la fatigue, vous le faites voyager ; il tiendra de son père et de sa mère . Ce ne sera pas une petite poupée comme la plupart de nos courtisans , mais un digne Franc-Comtois .
Je présente mes très humbles obéissances à son père et à son oncle . Je maudis toujours les montagnes qui nous séparent . Je ne vois croître sous mes yeux que votre nièce, et je voudrais être témoin des progrès de votre fils, et de tous les agréments de la mère, que je n'ose plus appeler Paté, mais à qui je serai attaché jusqu'au dernier moment de ma vie avec le plus tendre respect.
V.
21è septembre 1766 à Ferney. »
1 Voir page 39 : https://books.openedition.org/pufc/3160?lang=fr
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