24/08/2009
Vous verrez quelles peines j’ai prises
Premier air en mettant le contact ce matin, très swinging, http://www.clipzik.com/fool-s-garden/lemon-tree.html , écrit ,d'après ce que j'ai appris, suite à la mort de la petite amie du chanteur .
Bien des citrons, oui, mais mon humeur n'est pas acide . Le jaune me plait particulièrement, c'est la couleur du centre des cibles anglaises au tir à l'arc, j'ai donc un tropisme positif pour ce type de fruit évocateur pour moi du 10 qui gagne !
J'aimerais moi aussi que ma mort soit suivie d'une chanson gaie et entrainante !
Pas vous ?
Je ne suis sans doute pas le sujet idéal pour ça me direz-vous ; tant pis ou tant mieux ?
Volti, mon modèle préféré donc unique, dans un de ses exercices déplaisants mais nécessaires : la correction des erreurs.
« A Georg-Conrad Walther
Je vous envoie, mon cher Walthers, le second volume [édition de 1752 de ses Œuvres par Walther ; première édition Walther en 1748 : 8 volumes]. Vous verrez quelles peines j’ai prises.
Recommandez l’exactitude au correcteur, il y a bien des fautes d’impression qui m’ont échappé. Je n’ai point corrigé celles de La Henriade. Je n’ai songé qu’aux additions et aux changements que j’ai faits. Dans les autres volumes je corrige les fautes d’impression autant que je le peux, elles sont innombrables.
En vérité vous ne devez pas avoir regret à sacrifier ce qui vous reste d’une édition si fautive. Envoyez-moi le cinquième chant de La Henriade de votre nouvelle édition. Je vous embrasse.
V.
A Berlin ce 24 août 1751. »
Pêche à "ma" ligne maligne : http://www.dailymotion.com/video/x1inwk_la-linea-001_fun qui n'est pas sans rapport avec ma ligne de vie : réelle ou supposée ? Qui sait ?
12:47 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voltaire, walther, henriade, berlin