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20/01/2010

Travaillons tandis que nous avons encore du feu dans les veines

"La vie est courte. Il n’y a pas un moment à perdre à l’âge où je suis. La vie des talents est encore plus courte."

Bien que plus jeune que Volti lorsqu'il écrivit ceci, je sais pertinemment qu'il a raison .

Je ne sais quel sont mes talents actuels, mais je sais que certains ont pris du plomb dans l'aile. Le double-salto vrillé avec rattrappage sur le bord du guéridon du salon, ça je ne peux plus ! Comment ce fais-ce ?

Et curieusement, avec du plomb dans l'aile, je marche comme un canard boiteux ; je dois être comme Léon Zitrone qui criait lors d'un Intervilles un peu agité : "Guy Lux, je ne vous entends plus , on m'a cassé ( -pété- ) mes lunettes ! ".Pour une citation plus conforme à la réalité, voyez ce grand moment de Télé :

 http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.totalvod...

 

Il est heureux que d'autres talents s'améliorent, que certains  prennent le relais grâce à l'expérience et que ma foi , l'amour de la vie aidant, l'amour présent, on garde l'oeil brillant et le coeur ouvert .

 

 

coeur croixrousse.jpg

 

« A Charles–Augustin Ferriol, comte d’Argental

et

à Jeanne-Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d’Argental

 

20 janvier [1762]

 

                                   Divins anges, ce n’est pas tout. Renvoyez-moi, je vous prie, tous mes chiffons sitôt la présente reçue. C’est-à-dire les deux leçons de cette œuvre de six jours [Statira ou Cassandre ou Olympie, tragédie retouchée et renommée] que je mets plus de six fois six autres jours à reprendre en sous-œuvre. Ou je suis un sot, ou cela sera déchirant ; et vous en viendrez à votre honneur. Vous pouvez être sûrs que si je reçois le matin votre paquet, un autre partira le soir pour aller se mettre à l’ombre de vos ailes. Ah ! que vous m’avez fait aimer le tripot ! Je relisais tout à l’heure une première scène d’un drame commencé et abandonné [Don Pedre : le plan en est donné aux d’Argental le 29 juin en leur disant qu’il pense avoir renoncé au sujet]. Cette première scène me réchauffe, je reprendrai ce drame. Mais il faut songer sérieusement à Pierre le premier de nos apôtres [Ici Pierre Corneille, premier des auteurs tragiques : Commentaires sur Corneille].

 

                            Je désire toujours ardemment de voir Le Droit du seigneur tel qu’il sera donné corrigé ou défiguré [représenté le 18 janvier]. La vie est courte. Il n’y a pas un moment à perdre à l’âge où je suis. La vie des talents est encore plus courte. Travaillons tandis que nous avons encore du feu dans les veines. Je suis content de l’Espagne [Pacte de Famille  conclu entre la France et l’Espagne le 15 août 1761 et ratifié le 25 en Espagne ;l’’Espagne entre enfin en guerre contre l’Angleterre]. Il vaut mieux tard que jamais.

 

                            Il y a longtemps que je dis : gare à vous Joseph – je dis aussi : gare à vous Luc [Joseph = roi du Portugal : allusion à l’attentat de septembre 1758 contre José Ier . Luc= Frédéric II : tentative d’enlèvement à Strehlen à la fin de 1761 ].

 

                            Aux pieds des anges.

 

                            V. »

 Un talent qui ne se dément pas : http://www.youtube.com/watch?v=Jha39ysASA0&feature=re...

Je l'aime toujours . N'en soyez pas jalouse Mam'zelle W. !

03/10/2008

comédie comédie

Le jeudi 25 septembre, j'ai assisté à la représentation de la pièce "Le Droit du Seigneur", écrite par Voltaire il y a 236 ans, au théatre de La Comédie à Ferney-Voltaire.

Dans la représentation donnée par l'auteur lui-même, ce dernier n'avait pas pris le premier rôle, il y était le baillis et non pas le seigneur. Qu'aurait-il pensé de la mise en scène de M. Frédéric Souterelle assisté de Mlle Isabelle Bosq ? Je ne parlerai pas en son nom, on fait dire tant de choses aux défunts !

Je dois avouer que lorsque l'on parle de texte dépoussiéré et de mise en scène enlevée, évoquant souvent la comedia d'el arte, on est parfaitement servi par F. Souterelle et sa troupe. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait rire, et je n'étais pas le seul, vous pouvez me croire, et ce qui après coup m'a déçu. Trop de mouvement et trop de gags tuent en effet le texte, et vous avouerez que le texte voltairien vaut quand même le coup d'être perçu et non pas aperçu.

Bilan : à voir, pour l'inventivité du metteur en scène et le feu des acteurs,

 

Acteurs

  1. Julie ANDRE = Berthe ( 2ème femme de Dignant)  et Dormène
  2. Lucas BLEGER = Mathurin :  fermier
  3. Marc-Antoine FREDERIC = chevalier Gernance
  4. Gwenaelle JULIEn = Colette
  5. Etienne LOUIT = le baillis
  6. Antoine TOME = le marquis du Carrage
  7. Emilie VIE = Acanthe : élevée chez Dignant
  8. ? (qui se cache sous son capuchon) =Dignant : ancien domestique