19/12/2012
ni rois, ni parlements, ni prêtres. J'en souhaite autant à tout le genre humain
... Pour autant qu'il applique le "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ! ", doublé du "aime ton prochain comme toi-même" .
Mais je crois entendre encore le "Tu te crois encore au pays des Bisounours !" qui me ramène à la dure réalité du meilleur des mondes possibles, hélas .
Ni hommes, ni chiens, ni carnivores ...
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« A madame Marie-Ursule de KLINGLIN, comtesse de LUTZELBOURG.
Aux Délices, 12 septembre [1757].
Voilà de grandes révolutions, madame, et nous ne sommes pas encore au bout. On dit que dix-huit mille Hanovriens viennent de débarquer à Stade. Ce n'est pas une petite affaire. Je souhaite que M. de Richelieu pare sa tête des lauriers qu'on a fourrés dans sa poche. Je souhaite à monsieur votre fils honneur et gloire sans blessure, et à vous, madame, une santé inaltérable. Le roi de Prusse vient de m'écrire une lettre très- touchante mais j'ai toujours l'aventure de Mme Denis sur le cœur. Si je me portais bien, j'irais faire un tour à Francfort dans l'occasion. On dit que, malgré les belles et bonnes paroles du roi, messieurs des plaids font encore les difficiles 1. Je ne puis le croire. Mais tout cela importe fort peu à un philosophe qui vit dans la retraite, et qui n'a ni rois, ni parlements, ni prêtres. J'en souhaite autant à tout le genre humain. Adieu, madame.
L'oncle et la nièce vous seront toujours bien attachés. »
1 Voir pages 99-100 à partir de « Dans le même temps le roi ... » : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113321/f102.image
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