05/02/2013
Je vous ai demandé mon cher monsieur bien des choses pour me consoler
... Car il ne me reste que des yeux pour pleurer, ne pouvant pas m'offrir d'être une fashion victim en ces derniers jours de soldes .
« A Jean-Robert Tronchin
à Lyon
Le roi de Prusse avoue qu'il a eu cent hommes de tués et deux cent soixante de blessés dans notre bataille des éperons . Voyez la malice d'avoir placé de l'artillerie sur des plateaux sans que nos généraux s'en soient doutés .1
Je vous ai demandé mon cher monsieur bien des choses pour me consoler . J'ajoute à mes insolences une veste d'or écrasé à fond cramoisi . J'attends toutes les bontés de M. Robert Tronchin, son fermier va vite planter , et finir .
V.
25 [novembre 1757] »
1 On trouve aussi ce paragraphe placé comme post scriptum dans la lettre du 23 novembre 1757 à J.R Tronchin .
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