25/05/2014
Ce Voltaire est admirable de penser à moi et d'alimenter par ses lettres et par ses ouvrages mon esprit, qui a grand besoin d'une bonne nourriture
... Et ainsi oublier le brouet verbal d'une Marine-Féminité-Longueur-et-pointes, pseudo victorieuse (si je sais encore compter, 25% de 50% d'électeurs exprimés ne fait que 12,5% du total des électeurs inscrits, on est loin d'un parti majoritaire ), et le galimatia des vaincus d'un jour .
Si la présence des élus FN au parlement européen est égale à celle de Jean-Marie en son temps, on va encore assister au festival des chaises vides et je suppose qu'ils ne cracheront pas sur leurs indemnités parlementaires, ne songeront pas même à les faire diminuer, l'Europe étant à ce niveau tout à fait recommandable, comme par miracle .
Le ver est dans le fruit, il va falloir l'empêcher de se reproduire .
PS 1 . - Voltaire est admirable, même s'il n'a jamais pensé à moi . Je ne suis pas un pur esprit
PS 2 . - Il n'est pas étonnant que le PS ne soit pas en tête des résultats de ce jour, sinon on l'appellerait ProLogue ![sic]
« A Frédéric II, roi de Prusse
[vers le 1er avril 1759]
[Lui envoie Candide, et la version révisée de l'Ode sur Wilhelmine suggère que certains poèmes du roi pourraient être publics, et lui transmet l'opinion de Tronchin Théodore sur la maladie du prince Ferdinand]1
1Ces détails sont tirés de la réponse du 28 avril 1759 de Frédéric : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f94.image . C'est le 12 mars que Frédéric avait demandé à V* de publier l'Ode, dont les premiers exemplaires parurent le 9 avril 1759 . La lettre présente , selon Catt, fut reçue le lendemain du jour où il avait dépêché la lettre qu'il écrivit lui-même de Landshut le 22 avril 1759 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f92.image , il y cite les paroles du roi recevant le lettre et Candide : « Ce Voltaire est admirable de penser à moi et d'alimenter par ses lettres et par ses ouvrages mon esprit, qui a grand besoin d'une bonne nourriture […] J'ai déjà lu ce matin une partie de son Candide et l'Ode sur la mort de ma chère sœur, il l'a supérieurement corrigée et embellie. » Catt ajoute que le roi lut Candide trois fois et remarqua : « C'est le seul roman qu'on peut lire et relire . » Frédéric écrivit d'ailleurs à peu près la même chose à V* le 28 avril 1759 .
Touchant à la santé de son frère, c'est dans sa lettre du 21 mars que le roi ajoutait un NB : « Vous m'avez tant parlé du médecin Tronchin ... [….] Je ne veux rien négliger de ce que je puis contribuer à la guérison de ce cher frère .» : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f74.image . Cependant ce voyage ne se fera pas .
Voir aussi lettre du 11 avril 1759 de Frédéric : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f88.image
et lettre du 18 avril 1759 :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514333b/f90.image
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