23/06/2015
je vous aurais importuné plutôt d'un remerciement
... Si vos services n'avaient pas donné de mauvaises informations , ô URSSAF aux mille bras (ballants trop souvent) et aux têtes d'hydre (moches, très moches ) nourrie de paperasses inutiles et renseignements redondants . Mesdames et messieurs les ronds de cuir , je ne vous salue pas .
« A Jean-Philippe Fyot de La Marche
Aux Délices, 20 juin 1760
Monsieur, si je n'avais pas été malade, je vous aurais importuné plutôt d'un remerciement . Je vous le dois non seulement pour la lettre que vous avez daigné écrire à Gex 1, mais pour celle dont vous m'avez honoré 2. Moins je mérite les choses flatteuses que vous me dites, plus la manière dont elles sont dites m'en font 3 sentir le prix . Que ne puis-je avant ma mort avoir la consolation de voir encore une fois monsieur votre père ?4 et vous assurer du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, monsieur , votre très humble et très obéissant serviteur .
Voltaire . »
1 Lettre aux officiers du bailliage .
2 Ces lettres qui ne nous sont pas parvenues faisaient suite à la lettre du 28 mai 1760 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2015/05/27/il-est-impossible-que-la-necessite-ou-ils-m-ont-mis-de-mettre-leur-erreur-a.html
3 Accord fautif, mais spontané et très fréquemment attesté, avec le mot qui précède immédiatement .
4 Ami du collège (Louis le Grand ) de V*, voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Philippe_Fyot_de_La_Marche
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