Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/07/2015

Il est clair que c'est au roi à payer . Nous lui payons d'ailleurs assez

... Pour actualiser, disons que c'est au président à payer de sa personne, car pour autant que je sache il a voulu cette place, pour des raisons qu'il est seul à connaitre , si tant est qu'il soit encore apte à raisonner .

Quand je dis "le président", j'englobe tous les présidents présents, passés et à venir . Ils sont nos salariés, nous payons leurs retraites, nous en voulons pour notre argent .

 roi_faineant.jpg

 

 

« A Louis-Gaspard Fabry, Premier syndic

maire et subdélégué

à Gex

Monsieur l'intendant, monsieur, vous ayant remis les pièces, il ne tient qu'à vous de donner votre avis . Vous êtes instruit, et vous voyez évidemment que La Perrière n'est pas plus de la juridiction de Tournay que de celle de Milan ou de Rome . C'est une vexation odieuse . Les terres ne sont déjà que trop à charge . Vous pourriez en envoyant votre avis à monsieur l'intendant me faire remettre l'original de l'extrait des archives de Genève . Le plus court peut-être serait de l'adresser au parlement de Dijon, M. de Courteilles étant aux eaux de Vichy ; je me flatte que monsieur le premier président redresserait un tort si palpable, et qu'on remettrait les choses en règle . Il est clair que c'est au roi à payer . Nous lui payons d'ailleurs assez . On ne reçoit point ses rentes de Paris . Les bâtiments ruinent, les terres ne rapportent pas la culture . S'il faut encore payer les procès criminels des Suisses, il n'y a pas moyen d'y tenir . Je vous prie, monsieur, d'être persuadé que je suis plus touché de votre amitié que piqué de la méprise du bailliage .

Votre très humble et très obéissant serviteur

V.

Aux Délices 30 [juin 1760] 1»

 

Les commentaires sont fermés.