19/07/2016
Les belles reçoivent froidement les cajoleries ; mais les laides y sont fort sensibles
... Mon cher Voltaire, tu es d'une lucidité exemplaire .
« A Etienne de Lafargue 1
A Ferney le 16 août 1761
Moins je mérite vos beaux vers 2, monsieur, et plus j'en suis touché . Les belles reçoivent froidement les cajoleries ; mais les laides y sont fort sensibles . Je vous répondrais en vers, si je n'atais pas entièrement occupé de ceux de Corneille . Chaque moment que je dérobe au commentaire que j'ai promis sur les ouvrages de ce grand homme, est un marcin que je lui fais ; mais je ne puis me refuser au plaisir de vous remercier, et de vous dire avec combien d'estime j'ai l'honneur d'être, etc. »
2 Epître à l'amitié , 1760, voir page 11 : https://books.google.fr/books?id=VOReAAAAcAAJ&pg=PA74&lpg=PA74&dq=Etienne+de+Lafargue&source=bl&ots=2NSf2Uom4Z&sig=jnNhA8p9wMGT4ef10V_cct6MLCs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiB75WAwf_NAhWKPRoKHVPvAhgQ6AEIMjAD#v=onepage&q=%C3%A9pitre%20%C3%A0%20l%27amiti%C3%A9&f=false
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