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23/08/2018

C'est tout ce que nous ambitionnons, et ce que notre partie adverse décline

 ... Ambitionner une critique libre du gouvernement semble être le pire des crimes, passible de la peine de mort dans ce magnifique pays respectueux des droits de l'homme, j'ai nommé l'Arabie Saoudite .

Ô merveille ! les femmes ont acquis le droit de conduire leur voitures .

Ô merveille ! elles ont aussi toujours le droit d'être mises à mort !

Comme dit Shakespeare version XXIè siècle : "Il y a quelque chose de pourri dans le royaume d'Arabie !", et le prince ( mon esprit républicain a du mal à lui reconnaitre ce titre ) Mohamed ben Salmane, un réformateur servi par des ministres sanguinaires moyenâgeux, nous montre ses limites, il n'est pas prêt à payer de sa personne pour que la liberté règne enfin . L'esprit violent de l'an 1923, -prise de pouvoir par le poignard- de cette famille est toujours d'actualité .

http://www.leparisien.fr/international/arabie-saoudite-pe...

 http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/menaces-m...

 

Israa al-Ghomgham et quatre autres militants des droits de l’homme étaient accusés d’avoir encouragé la contestation dans une région chiite d’Arabie saoudite.

 

 

« Marie-Louise Denis et Voltaire

à César-Gabriel De Choiseul

duc de Praslin

Aux Délices près de Genève

28è auguste 1763

Monseigneur,

Nous vous supplions de daigner être notre juge . Le sieur Mariette notre avocat, vous présentera une requête plus détaillée 1. Il fera voir que l'arrêt obtenu contre nous par défaut, l'a été sur un faux exposé, et contre la femme du sieur Pictet, morte depuis longtemps .

Nous ajoutons seulement ici, que le curé contre lequel nous plaidons, nous a toujours, et publiquement assurés qu'il ne plaidait point, et que pendant ce temps-là même, il faisait avec nous un échange très avantageux, que le roi a revêtu de ses lettres patentes du mois de juin 1763 . Ainsi, ce curé a trompé le Conseil, ainsi que nous .

Les traités et les déclarations de nos rois, nous font espérer que notre sort dépendra de vous . C'est tout ce que nous ambitionnons, et ce que notre partie adverse décline .

Nous sommes avec le plus profond respect

monseigneur

vos très humbles , très obéissants serviteur et servante

Denis

Voltaire . »

1 A savoir le « Mémoire succinct, sur la terre de Ferney et les dîmes » . Les suppliants Voltaire et Mme Denis y demandent « l'honneur et l'avantage de plaider devant nos seigneurs [du Conseil de Berne] » pour « prouver que les dîmes en question leurs appartiennent entièrement » . Voir aussi lettre du 27 septembre 1763 à d'Argental : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2009/09/27/vous-m-empechez-de-dormir-et-je-n-en-peux-plus.html

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