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14/12/2019

Il n'y a pas un ministre d’État de France qui n'ait écrit à celui qui a l'honneur d'envoyer ce petit billet

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« A François Tronchin

[vers le 22 octobre 1764]1

On remercie tendrement monsieur François Tronchin et M. Tronchin Calandrin de leurs bontés : il est bon qu'ils sachent qu'il est très faux qu’une certaine personne ait été chargée de remercier le Conseil ou monsieur le premier syndic d'une certaine aventure . Si cette personne a fait cette démarche, elle ne peut l'avoir faite que par une grande indiscrétion, ou par beaucoup de mauvaise volonté . Il n'y a pas un ministre d’État de France qui n'ait écrit à celui qui a l'honneur d'envoyer ce petit billet à monsieur Tronchin .

Au reste, M. Abauzit sait très bien que c'est lui qu'on a roussi dans les articles Apocalypse et Christianisme . Le premier pasteur de Lausanne est aussi très bien informé qu'il a besoin d'onguent pour Messie, qui est tout entier de lui . Le présent évêque de Glocester fera sans doute les mêmes remerciements pour trois articles, traduits mot à mot de sa Légation de Moïse . C'est dommage que Middleton et Locke soient morts ; ils auraient eu les mêmes actions de grâce à rendre .

Au reste, celui qui écrit conservera toute sa vie la plus tendre amitié pour vous messieurs Tronchin . »

1 L'édition E. H. Gaullieur est limitée au premier paragraphe ; Cayrol place la lettre en octobre 1764 . La lettre est manifestement contemporaine de celle à d'Argental : voir : http://www.monsieurdevoltaire.com/2014/08/correspondance-annee-1764-partie-34.html

On en retrouve d'ailleurs des échos dans la lettre du 27 octobre 1764 à Charles Bordes et celle du 9 novembre 1764 à Moultou .

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