29/03/2020
Permettrez-vous que je m'adresse encore à vous pour une autre douzaine ?
... Confiné 12 jours de plus après le 15 avril ? Si on me le demande, dire oui c'est vraiment s'il n'y a pas d'autre solution pour le bien de tous . Les cerisiers sont en fleur et un foutu virus nous agresse . Ô la nature !
« A Henri Rieu
[vers le 15 janvier 1765] 1
Mon très cher Corsaire, j'ai écrit en Angleterre pour avoir les deux autres tomes du Warburton, mais ceux que je vous ai envoyés sont indépendants des premiers, à peine est-il parlé de Moïse dans les deux que vous n'avez pas encore . Voulez-vous bien avoir la bonté de faire donner à Mme Denis les Paméla cousus, enveloppés et ficelés, sans dire ce que le paquet contient . Permettrez-vous que je m'adresse encore à vous pour une autre douzaine ? Je vous embrasse du meilleur de mon cœur ; j'aurais bien voulu être du voyage de Mme Denis . »
1 Voir les notes des lettres précédentes du 5 janvier 1765 et du 10 janvier 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/03/10/j-attends-tres-tranquillement-les-evenements-6219013.html et
Il semble qu'en réponse à la lettre du 5 janvier, Rieu ait écrit à V* de ne pas envoyer un recueil complet de Warburton, car il ne lui manquait que deux volumes . Mais l'allusion à Paméla n'est guère plus claire que dans la lettre ci-dessus . On peut également rappeler que Mme Denis a joué un rôle capital dans la genèse de la « Paméla » de V*, à savoir Les lettres d'Amabed (voir la notice de conte : https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1998_num_38_1_1762
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