03/06/2020
Voyez s'il n'est pas de l'intérêt du ministère, et du bien public d'imposer silence à ces malheureux qui vivent de calomnies
... Ce serait sage de se débarrasser de telles malfaisances, les soucis actuels n'ont pas besoin qu'on en rajoute .
« A Charles-Augustin Ferriol, comte d'Argental
[mars 1765]1
Mon cher ange, il y a plus d'un d’Éon et plus d'un Vergy . Lisez et jugez . Voyez s'il n'est pas de l'intérêt du ministère, et du bien public d'imposer silence à ces malheureux qui vivent de calomnies et qui osent se dire gens de lettres . Je m'en rapporte à la bonté, à la prudence, et au zèle éclairé de M. le duc de Praslin . »
1 L'édition Vie Privée donne une lettre très falsifiée par l'ajout de fragments déformés empruntés à quatre lettres bien postérieures, le tout daté de décembre 1765 .
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