19/01/2024
il ne rapporte ni agnus ni indulgences
... Notre représentant de commerce chef Emmanuel Macron revient comme il était parti , les guerres continuent, les affaires aussi, les nations les plus peuplées et les plus riches en minerais continuent de dicter leurs conditions au reste du monde , on continue à leur dire amen . Davos ! ô Davos ! quel mic-mac que ce forum économique mondial : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/01/17/54eme-edition-du-forum-economique-mondial-de-davos
« A François de Caire [monsieur de Thiers 1,
Ingénieur en chef,
Chevalier de Saint-Louis, etc.]
29 mai 1768
Mon cuisinier, monsieur, dit qu'il a besoin de vos ordres exprès pour faire cuire votre jambon, et qu’il faut absolument que vous me fassiez l'honneur de venir dîner aujourd'hui chez moi, sans quoi votre jambon sera très mal cuit . Je joins mes très humble prières aux siennes . Vous ne serez peut-être pas fâché de voir M. de Lalive, introducteur des ambassadeurs, que M. le duc de Choiseul aime beaucoup et qui est digne de lui plaire . Il revient de Rome, et il ne rapporte ni agnus ni indulgences . Venez dîner philosophiquement chez ce pauvre malade . Si vous pouvez apporter certaine lettre 2 que vous avez montrée à M. Dupuits, je vous garderai certainement le secret .
J'ai l'honneur d'être avec la plus respectueuse estime,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire. »
1 Ceci est manifestement une erreur du secrétaire ; il s'agit d'ailleurs ici de la première lettre d'une série, et Wagnière ne devait pas connaître le correspondant.
2 Voir le sixième paragraphe de la lettre du 31 mai 1768 à Mme Denis et note 1 de http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/01/17/celle-qui-juge-si-bien-de-tout-sera-toujours-mal-servie-6480712.html
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