28/10/2024
Vous m'apprenez qu'il n'y a rien de commun entre vos deux personnes
... Mélenchon et Bardella ? Rien de commun ? Pourtant il semble bien que ... tout deux se disent, haut et fort ,indispensables à leur partis et à la nation, excusez du peu , et circulons, il n'y plus rien à voir . La roche tarpéienne les attend immanquablement tant ils sont malhonnêtes .
« Au comte Alessandro Carli etc.1
à Vérone
Italie
Monsieur,
J'ai été trois semaines aux portes de la mort . Je ne pouvais alors avoir l'honneur de vous répondre . J'avais cru que vous et M. Stephano Carli 2 étiez de la même maison 3, et en vous lisant tous deux j’avais jugé que vous étiez infailliblement de la branche aînée . Vous m'apprenez qu'il n'y a rien de commun entre vos deux personnes non plus qu'entre vos vers . Agréez les assurances sincères de ma profonde estime et de ma reconnaissance . permettez-moi de présenter mes tendres respects à M. le marquis Albergati . J’ai l’honneur d'être avec les mêmes sentiments,
monsieur,
votre très humble et très obéissant serviteur
le malade de Ferney V.
28 avril 1769 à Ferney.4 »
2 Stefano Carli, auteur de La Erizia,1765, dédicacée à Voltaire et à J.-J. Rousseau : https://archive.org/details/laeriziatragedia00carl/page/n1/mode/2up
3 Voir lettre du 31 mars 1769 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2024/10/01/c-est-une-grande-consolation-pour-moi-qu-un-temoignage-si-fl-6517020.html
4 Copie ; édition Franco Piva, « Voltaire e la cultura veronese nel settecento : il conte Alessandro Carli » Aevum (Milan 1968). Un fragment d'une minute par Wagnière, comportant seulement la date du 27 avril 1769 et la signature V., utilisée comme signet par V* a été conservée dans un livre de sa bibliothèque ; voir Valdimir Lublinsky, « Voltaire and His Library », The Book collector, 1958 .
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