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11/06/2024

Il devrait bien venir causer de tout cela

... Mais qui, mais qui ? Macron , mais ne l'a-t-on pas déjà assez entendu ? Il faudra bien pourtant qu'il rabatte le caquet des bonimenteurs du RN et quelques autres malotrus d'extrême gauche .

De quoi, de quoi ? des législatives anticipées bien sûr . Mode d'emploi : https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/onvous...

C'est clair ?

Reste à rigoler en voyant un Bardella aux mines putassières courtiser les partis minoritaires tels Les Républicains et Reconquête !  Bardella  désormais ne se sent plus pisser .

 

 

« A Gabriel Cramer

[ Novembre-décembre 1768]

Mon cher Caro saura que l'Histoire générale est prête et toute musquée, et qu'elle attend ses ordres et ses presses . On doit aussi l'avertir qu'il y a plusieurs corrections à faire dans le quatrième volume du Siècle de Louis XIV . On lui en donnera une petite liste pour rendre l'in-quarto plus correct .

On a beaucoup de peaux de maroquin à envoyer , Jacoby les recevra demain lundi, on implore le secours de monsieur Caro pour les faire employer avec économie, et pour avoir incessamment les quatre volumes pour le voyage de Fontainebleau . Il devrait bien venir causer de tout cela et ne pas mépriser les vieillards malingres qui ne peuvent pas sortir . »

16/10/2011

http://www.monsieurdevoltaire.com/article-24971305.html

http://www.monsieurdevoltaire.com/article-24971305.html 

Je me plais à saluer, non pas la naissance , mais le jour de la conception de l'enfant chéri de LoveVoltaire : 16 octobre 2008 .

Tout parent digne de ce nom se souvient de cet instant là, ce moment où l'on se dit : on le fait !

Je reviendrai pour la naissance , ce que joliment , en astronomie, pour un télescope, on nomme la " première prise de lumière" .

happy birthday.jpg

 

 

BON ANNIVERSAIRE

MONSIEURDEVOLTAIRE

 

 

Trois ans déjà que ce BB (lire : Beau Blog) fait la joie et les soucis de LoveVoltaire

Trois ans qu'il nous régale des écrits , de la pensée de Voltaire .

A cet âge, il ne marche plus, il court

Si vite que souvent j'en suis pris de court .

 

LoveVoltaire, qu'il me plait de nommer Mam'zelle Wagnière,

Sans cesse, et pleine de feu,

Rend hommage et met en lumière

Celui qui, à l'égal d'un bon Dieu,

Fait des hommes des frères.

 

Longue et heureuse vie à la mère

Que tour à tour j'embrasse et j'admire,

Et à cet enfant déjà grand, qui sait plaire

Et par ses élans et par ses rires.

 

V I V E

M O N S I E U R D E V O L T A I R E

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V I V E

L O V E V O L T A I R E

 

 

10:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/01/2009

l’avidité du public malin ...!

Qui emploie sa journée fait bien des choses, j'ajouterai, mérite un bon repos !

Volti n'aurait rien à changer dans sa manière de décrire le "public malin" (inspiré par le malin, ce fichu diable que certains tirent par la queue !) ; les revues people , le fameux "poids des mots" (poids plume, alourdi par un cadre publicitaire envahissant) et "choc des photos" ont un avenir radieux, la richesse des uns ébahissant la pauvreté des autres . "Les amateurs, un jour..." : mais quel jour et combien d'amateurs ?

 

 

« A Charles-Augustin Ferriol, comte d’Argental

 

                Mon cher ange, vous avez été bien étonné du dernier paquet de Zulime ; mais qui emploie sa journée fait bien des choses. Je travaille, mais guidez –moi.

 

                Primo, je persiste dans l’idée de faire un procès criminel à l’abbé Desfontaines. Je n’ai rien à craindre du Préservatif. L’auteur s’en déclare [Mouhy, V. écrit, les 19 et 20 février, « Le chevalier de Mouhy… avoue Le Préservatif »] preservatif.jpgJe n’ai rien à craindre non plus des Lettres philosophiques ; j’ai désavoué le livre. Il n’y a aucune preuve, aucun écrit de ma main.

 

                2° Je vous envoie les lettres pour M. l’avocat général, et pour M. le chancelier.

 

                3° J’ai écrit à M. Hérault aux étrennes, avec beaucoup de zèle et d’attachement.

 

                4° J’ai écrit à M. de Maurepas en général sur le même ton, mais encore plus vivement.

 

                5° Autant à M. d’Argenson – réponse affectueuse des trois.

 

                6° J’ai envoyé à M. d’Argenson mon dernier mémoire [ contre Desfontaines ], mais je ne compte le faire imprimer qu’avec permission tacite dans un recueil à la tête duquel on mettra les deux premiers chapitres de l’Histoire de Louis XIV, un écrit sur la manière de faire les journaux, les épîtres corrigées [ Discours sur l’Homme ], et quelques autres pièces. Mais alors, il me semble qu’il sera très convenable de laisser dans mon mémoire justificatif tout ce qui est littéraire, car si l’avidité du public malin ne désire actuellement que du personnel, les amateurs un jour préféreront beaucoup le littéraire. J’ai fait cet ouvrage dans le goût de Pellisson et peut-être de Cicéron. Je serais confondu si ce style était mauvais. Je vous demande en grâce de faire transcrire plusieurs copies de la lettre de Mme de Bernières, afin qu’elles soient montrées à M. le chancelier, à MM. d’Aguesseau, à M. d’Argenson, à M. Hérault. Il ne faut transcrire que jusqu’à l’article où elle demande le secret. Je vous prie aussi de m’en envoyer une copie. Je compte que vous en mettrez copie dans mes lettres que je vous renvoie.

 

                Mme du Châtelet rendra service à Linant, et moi aussi. Je ne sais pourquoi il ne m’écrit point ; Prault devait lui donner de l’argent de ma part, et il devait m’envoyer sa pièce.

 

                Qu’est devenu L’Envieux, qu’est devenu l’Œdipe ?

 

                Si vous voyez Prault, ordonnez-lui donc d’être plus exact.

 

                Adieu, mon cher ange gardien, le temps presse, adieu, je suis pénétré.

 

                V.

                Ce 26 (janvier 1739)

 

                Je vous envoie une lettre que je reçois dans ce moment ; elle vous fera voir encore ce que c’est que l’abbé Desfontaines.

                Je vous enverrai par le premier ordinaire une lettre pour M. Hérault si vous le trouvez bon. »

 

Je préviens tout de suite les malotrous qui feront les gorges chaudes en lisant "adieu, je suis pénétré "que le signataire, tout comme moi est pénétré d'innocence ! Honni soit qui mal y pense, quoi que ...