13/10/2011
le coeur me conduit ; on dit qu'il donne des forces
« A M. le maréchal duc de Richelieu
A Colmar, ce 10 novembre [1754]
Malgré ce que je vous ai écrit 1, monseigneur, malgré l'état où je suis, malgré la mauvaise santé de ma nièce, nous partons . Le plaisir de vous revoir l'emporte . Dieu veuille encore que j'en jouisse ! Mme Denis prétend que vous nous ferez tous eux enterrer en arrivant . J'ai peur seulement que ce ne soit pas en terre sainte . En un mot, je pars, etle coeur me conduit ; on dit qu'il donne des forces . Si vous pouviez voir mon état et nos embarras, vous auriez pitié de deux chétives créatures . »
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