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17/10/2011

soyez persuadé du véritable attachement d'un voyageur malade que le changement de climat ne peut guérir

 

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« A M. le président Germain-Gilles-Richard de Ruffey 1

 

A Lyon, le 25 novembre 1754

 

J'ai reçu, monsieur, de nouvelles preuves de votre mérite et de votre amitié . Vous augmentez les regrets que je sens d'avoir séjourné si peu à Dijon . Ma nièce et moi, nous avons plus d'un remerciement à vous faire . Oserais-je vous supplier d'ajouter à vos bontés celle de vouloir bien assurer M. le premier président de La Marche 2 de mes tendres respects quand vous le reverrez ? Recevez les miens pour vous, et soyez persuadé du véritable attachement d'un voyageur malade que le changement de climat ne peut guérir, et dans qui ce changement ne peut altérer les sentiments avec lesquels il sera toujours, monsieur, etc.

 

Voltaire »


1De Ruffey, président de la Chambre des Comptes de Bourgogne, fondateur d'une société littéraire à Dijon , qui deviendra académie, dont en 1761, V* deviendra membre . Il enverra des poèmes, des rosiers, des graines, du vin à V* qui lui demandera son aide dans ses démêlés avec le curé Ancian et le président de Brosses .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Germain_Richard_de_Ruffey

Voir : http://www.archive.org/stream/histoiresecrte00rich#page/n7/mode/2up

 

2Claude-Philippe Fyot de La Marche , ami au collège Louis-le-Grand de V*, et ami de de Ruffey, devenu premier président du parlement de Bourgogne . V* lui demandera qu'elle est l'attitude des parlementaires à propos de l'affaire Calas .

Voir lettre du 25 mars 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2009/03/25/il-est-bon-d-egayer-les-affliges.html

et 19 mai 1762 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2011/05/10/il-serait-trop-ridicule-que-l-eternel-architecte-changeat-et.html

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