15/11/2013
quoique j'aie l'air de n’avoir rien à faire
... Je n'en pense pas moins .
« A Élie Bertrand
Aux Délices 7 octobre 1758
Mon cher ami, je suis parfois un paresseux, un négligent . Je comptais vous écrire en vous envoyant les sept tomes encyclopédiques, mais ils sont encore à Dijon . Préparez toujours vos matériaux . Adressez-les au sieur Briasson, libraire à Paris , rue Saint Jaques car je pourrais bien faire encore un petit voyage . Je n’ai encore lu aucun des journaux italiens 1, je n'en ai pas eu le temps quoique j'aie l'air de n’avoir rien à faire . Je les ferai relier quand j'en aurai un certain nombre et alors je les lirai . Je me flatte que l'année prochaine M. de Freydenrick viendra dans nos cantons et que vous serez de la partie . Je regarderai les jours que je passerai avec vous comme les plus agréables de ma vie . Je vous embrasse du meilleur de mon cœur . Aimez-moi tout paresseux que je suis .
V. »
1 Voir lettre du 18 février 1758 à Bertrand : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2013/06/14/q...
16:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.