04/05/2014
Je ne sais pas ce qu’il faut précisément d'argent pour faire ce compte, parce que le prix de l’argent change tous les jours
... Dis-je à la boulangère qui me demandait encore une fois de faire l'appoint en payant une misérable baguette 95 centimes alors qu'elle est à 55 centimes et meilleure au super marché du coin .
« A David Duval
[16 mars 1759 ?] 1
Cela coûte à Paris 3 livres, c'est-à-dire deux tiers moins .
J'ai donné 18 livres de France, et je consens d'en donner 18000 si à Lyon je n'en fais pas faire autant à quatre francs pièce . Je paye à Genève un tiers en sus . »
1 Edition Jean Martin « Voltaire et son passementier », Journal de Genève 11 février 1924 . Sur cette facture est écrite cette note : « 1759/
Monsieur de Voltaire doit à Duval fils remis à M. du Mas, février, 3. 3 armoiries brodées en or et argent à 6 livres pièce : £18
Pour acquit Genève le 16è mars 1759
Pour Duval fils
Téron »
« A David Duval
[vers le 20 mars 1759]1
Quand on a des bois et du gibier à garder il faut des gardes, quand on a des gardes il faut des bandolières . Les armoiries des bandolières coutent quatre livres à Paris, les plus ornées avec supports coûtent six livres . Comme les livres de France sont de deux cinquièmes moins fortes que celles de Genève, je conçois qu'on paye ici deux cinquièmes de plus . J'envoie donc 18 livres de Genève . Je ne sais pas ce qu’il faut précisément d'argent pour faire ce compte, parce que le prix de l’argent change tous les jours . M. Duval aura la bonté de faire le compte . J'ai donné 30 livres de France au porteur . »
1Voir « Voltaire et son passementier », Journal de Genève du 11 février 1924 . Le billet répond à une demande de Duval du 19 au verso duquel il figure .
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