Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/06/2015

il semble que vous m'ayez fait un de vos concitoyens

... Aurait pu dire Manuel Valls dans le même temps qu'il montrait son attachement pour le PS en fichant le camp aux frais de la princesse (vous et moi, joyeux contribuables) pour supporter le Barça en Allemagne !

Monsieur Valls vous êtes un grand jean-foutre et plus de trois millions et demi de chomeurs vous font une bronca monumentale bien méritée ; vous êtes bien mal placé pour vous gausser de l'autre bling-bling, Sarkozy . Deux têtes aussi vides que le ballon qu'elles suivent .

Il y a vraiment quelque chose de pourri dans ce royaume de France !

 

larrons en foire.png

 Comme larrons en foire ! et vous voudriez qu'on vous croie ?

 

 

« A Ivan Ivanovitch SCHOUVALOV
Aux Délices par Genève,

7è juin 1760.
Monsieur, par une lettre de M. de Keyserling votre ami, reçue aujourd'hui en même temps que la vôtre, je vois que vous avez eu la bonté de partager toutes mes inquiétudes, et je me flatte qu'elles sont calmées. Les ordres qu'on a donnés à Hambourg mettront probablement un frein à l'avidité des libraires; j'aurai le temps de consacrer tous mes soins au désir de vous plaire ; je pourrai attendre en paix les nouvelles instructions dont Votre Excellence m'a flatté. On se conformera en tout à vos volontés, tant dans la rédaction du second volume que dans les corrections nécessaires au premier. Ce qui n'était d'abord pour moi qu'une occupation agréable devient aujourd'hui mon principal devoir; il semble que vous m'ayez fait un de vos concitoyens, en me chargeant d'écrire une histoire qui doit faire voir combien votre pays est respectable. Le jeune M. de Voronzof m'a fait l'honneur de venir plusieurs fois dans ma retraite 1, et a augmenté mon zèle pour votre patrie. Tous les jeunes gens de votre cour que j'ai vus m'ont paru fort au-dessus de leur âge; mais M. de Voronzof m'a paru au-dessus d'eux. J'en excepte toujours M. de Soltikoff, car je ne peux donner à personne la préférence sur lui. Le mérite de tant de voyageurs de votre pays est une meilleure réfutation des injures atroces du philosophe 2 que tout ce que je pourrais dire. Je souhaite passionnément que les Autrichiens et les Français secondent cette année vos nobles efforts, et nous procurent une paix glorieuse devenue nécessaire à l'Europe.
J'ai l'honneur d'être, avec les sentiments les plus respectueux
et un attachement inviolable,

monsieur

de Votre Excellence

le très humble et très obéissant serviteur

Voltaire»

1 Le 30 mai, l'envoyé de France Montpéroux avait informé Choiseul que Vorontsof faisait un court séjour à Genève .

2 Des éditions changent du philosophe en de certaines gens .

 

Les commentaires sont fermés.