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13/07/2016

On n’a pas été surpris que vous pensiez bien

... à caser vos Séides, ô Fanfoué Hollande, imité  d'un Valls qui ne manque pas de donner de bons postes à ses fidèles . Nos élus se sentent vraiment sur le siège éjectable et profitent du système qu'ils dénonçaient dans l'opposition . Jésus lui-même (pour autant qu'il ait existé) , roi de la parabole (bien avant l'ère de la TV numérique) affirmait qu'il était bon de s'acheter des amis avec  l'argent d'autrui , en prévision de jours moins fastes : http://visionneuse.free.fr/visioxml/index.htm?ref=Lu%2016.1-8  (L'économe infidèle , ou la préparation de l'éternité : tout un programme ! ).

Nos deux principaux futurs ex-dirigeants auraient-ils la fibre chrétienne  si développée ? Qui les en récompensera ? Pas moi, cela va de soi ! pas l'Eglise catholique et apostolique pour autant que je sache .

Ah qu'il doit être doux à ces deux immenses bienfaiteurs de l'humanité d'ajouter du bien au bien, de se comporter en potentats comme leurs opposants d'il y a cinq ans . Et ça voudrait être réélu ! Ecoeurant !!

 

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« Au marquis Francesco Albergati Capacelli

à Bologne

11è august 1761, au château de Ferney 1

par Genève

Vous verrez, mon cher monsieur, l’état où je suis par ma lettre à M. Paradisi 2, que je vous envoie toute ouverte. Si jamais je retrouve des yeux et de la santé, j’en ferai bien usage pour cultiver votre commerce charmant. La belle lettre que vous me fîtes l’honneur de m’écrire, il y a quelque temps 3, a été reçue en France avec un applaudissement universel. On n’a pas été surpris que vous pensiez bien ; mais on l’a été que vous écriviez en notre langue avec tant de pureté et d’énergie.

Dans le temps que je pouvais lire, j’ai lu avec un plaisir extrême les tragédies de M. Varano 4, et quand j’aurai des yeux, je les relirai encore. Oserais-je vous supplier de faire mes excuses à M. Algarotti, auquel je voudrais écrire, et auquel je n’écris point ? Non seulement il faut qu’il me pardonne, mais qu’il me plaigne. Adieu, monsieur, aveugle ou borgne, je prends la liberté de vous aimer autant que je vous estime. Votre très humble et très obéissant serviteur.

Voltaire. »

1 Sur le manuscrit original, mention : « fco Milano ».

2 On n’a pas cette lettre.

3 Le 30 juin 1761, voir des extraits de cette lettre dans les notes de la lettre du 8 juillet 1761 à Albergati Capacelli : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2016/06/13/par-tout-pays-on-trouve-des-esprits-tres-mal-faits-et-par-to-5814518.html

4 Né à Ferrare en 1705, mort en 1788, le marquis Alfonso Varano n'avait publié jusque là que deux tragédies, Il Demetrio, 1745, et Giovanni di Giscala, 1754 . Voir : https://it.wikipedia.org/wiki/Alfonso_Varano

 

 

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