Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2020

vous vous souvenez que quand Luc me mordit à la jambe, je déclarai que c’était moi qui était dans mon tort

... mais que le roquet Jean-Luc (Mélenchon) s'avise d'en faire autant, et c'est à coups de pieds au cul qu'il sera remercié "  , ainsi pense, je l'espère, Emmanuel Macron .

 

Voltaire in a Cabriolet

 

 

« A Gabriel Cramer

à Genève

[vers le 25 décembre 1764] 1

Mon très aimable Caro, vous vous souvenez que quand Luc 2 me mordit à la jambe, je déclarai que c’était moi qui était dans mon tort . Je dois la même justice à Collete . Nous étions occupés Wagnière et moi à rembourrer notre coussin, et nous avions abandonné les rênes, Collete rencontra une borne , elle fit passer le cabriolet par dessus, nous tombâmes les uns sur les autres, c'est-à-dire Wagnière, Collete , le cabriolet et moi, nous nous relevâmes comme nous pûmes ; Collete me demanda mille pardons, me fit les plus charmantes mines du monde, et nous continuâmes notre promenade fort gaiement .

Je vous remercie tendrement, mon cher Caro, de l'intérêt que vous voulez bien prendre au cocher, et de l'envoi que vous faites à M. le prince Galitzin .

Quant à la lettre de change sur M. le comte de Lauraguais, je crois qu'il faudrait s'adresser chez lui à son homme d'affaires .

Est-il bien vrai qu'on réponde aux Lettres de la campagne 3?

Mille tendres amitiés à toute votre famille . »

1Lettre datée ntamment d'après la date de publication de l'ouvrage mentionné : Réponse aux Lettres écrites de la campagne, de d'Ivernois .

2 V* a eu un singe qu'il nommait Luc, ainsi que par moquerie il surnommait Frédéric II ; voir lettre du 21 août 1756 à J.-R. Tronchin , de Lyon : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2012/08/10/quand-le-dernier-des-autrichiens-aura-tue-le-dernier-des-pru.html

et voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Correspondance_de_Voltaire/1756/Lettre_3222

3 L'ouvrage de François-Henri d'Ivernois, parut le 1er janvier 1765, selon Emile Rivoire, sous le titre Réponse aux Lettres écrites de la campagne (par Tronchin), 1764 ; voir : https://books.google.fr/books?id=IClt2OdSWgEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

Voir : https://data.bnf.fr/fr/12463095/francois-henri_d__ivernois/

et : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_d%27Ivernois

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.