10/04/2020
Je voudrais ne vous entretenir jamais que d'écraser l'infâme
... A tous ceux qui hurlent à la perte de liberté et la mainmise de l'Etat via une application de surveillance informatique, je dis "bandes d'ânes batés, râleurs sans cervelle" de quoi avez-vous peur, vous qui à longueur de temps postez vos scories de vies banales pour signaler vos hauts faits [sic], au monde entier ? Votre inutilité est donc respectable parce que venant de vous ? Vous êtes bien abrutis pour croire que vous êtes libres, vous qui ne savez plus vivre sans votre dose de médiatisation, contrôlés par vos fournisseurs d'accès qui vous/nous écrêment .
En est-il quelques-uns qui savent encore réfléchir, ou est-ce une espèce en voie d'extinction ? Qui comprend le combat de Voltaire et de ses émules ?
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« A Etienne-Noël Damilaville
[vers le 25 janvier 1765] 1
J'ai été obligé d'envoyer mon exemplaire de Corneille à l'Académie française . Le négligent frère Gabriel n'en a plus . J’ai fait partir le mien par la diligence de Lyon , adressé à M. Duclos ; il sera probablement à la chambre syndicale . Pouvez-vous avoir la bonté de le faire retirer par l'enchanteur Merlin, qui le présentera à M. Duclos ? Vous savez que M. de Laleu rembourse tous ces petits frais . Je vous demande bien pardon de vous parler de ces guenilles . Je voudrais ne vous entretenir jamais que d'écraser l'infâme, et de ma tendre amitié pour vous .
Si vous voyez M. Le Clerc de Montmercy 2, je vous prie de lui faire de ma part les plus tendres compliments . »
1 L'édition Clogenson fond cette lettre avec celle du 5 février 1765 ; Cayrol place ce texte en février, alors qu'elle est manifestement contemporaine de celle du 25 janvier 1765 : http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2020/04/08/dechainez-des-dogues-d-angleterre-contre-le-monstre-qu-il-faut-assaillir-de.html
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