09/04/2021
Je n'en ai pas une troisième
... Dose de vaccin anti-Covid ! A quoi pensiez-vous, bande de malotrous !
« A Etienne-Noël Damilaville
14 décembre 1765
Mon cher frère, comment vous portez-vous ? Voilà ma plus grande inquiétude . Quand aurai-je ce que vous savez de Briasson ? Voilà ma seconde . Je n'en ai pas une troisième .
M. d'Agincourt, fermier général 1, à dû vous remettre un petit paquet .
Voici une lettre de M. Beaudinet 2 qui m'est tombée entre les mains . Elle suppléera à la brièveté de mon petit billet . Je vous supplie d'envoyer l'incluse à mon Grec Du Molard 3.
Toute la maison vous embrasse . »
1Jean-Baptiste-Louis-Georges Seroux d'Agincourt : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baptiste_Louis_Georges_Seroux_d%27Agincourt
2 Les XIVè et XVè Questions sur les miracles sont présentées sous forme de « lettres » de « M. Beaudinet, citoyen de Neuchâtel ». Voir : https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier
et https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier/14 et https://fr.wikisource.org/wiki/Questions_sur_les_miracles/%C3%89dition_Garnier/15
3 A propos de l'épithète « Grec » , voir http://voltaireathome.hautetfort.com/archive/2009/01/17/trop-forts-ces-jeux-du-xixeme.html
15:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand cette opération sera faite, je serais bien aise que vous voulussiez me faire savoir ce qui vous restera entre les mains
... Eh ! bien, mon cher Voltaire, rassurez-vous, à propos de ce qui restera, le FMI a trouvé une solution pour lutter contre les effets de la crise due au Covid : taxer les riches ! https://www.lci.fr/economie/le-fonds-monetaire-internatio...
Et qui en profitera : les riches ! comme d'hab ', pour eux ce sera peanuts à débourser, à côté de ce qu'ils ont engrangé . Inaltérables ! ce qui ne les empêchera pas de trainer les pieds, de pousser des cris d'orfraie et jouer aux écorchés . A suivre !
« A Jacob Bouthillier de Beaumont 1
J’ai l’honneur de vous renvoyer, monsieur, la liste de la loterie que vous avez eu la bonté de me prêter.
Je vous supplierai de vouloir bien, à votre loisir, mander à vos correspondants de Paris de faire porter chez M. de Laborde, banquier du roi, mes trente-six billets de loterie, y compris les billets qui ont gagné les lots. M. de Laborde aura la bonté de joindre cette petite parcelle aux billets dont il a bien voulu se charger pour moi, et la petite masse sera réunie à la grande. Quand cette opération sera faite, je serais bien aise que vous voulussiez me faire savoir ce qui vous restera entre les mains.
J’aurais une autre affaire à vous proposer ; vous verrez, monsieur, si elle convient à vos arrangements.
Il s’agit de savoir si vous pourriez, à commencer au 1er de janvier, me faire toucher, tous les trois mois, un argent assez considérable que doit me payer un négociant nommé M. Sahler 2; il n’a pas toujours son argent prêt à l’échéance. Je consentirais à payer un demi pour cent par mois pour votre escompte ; mais je voudrais que le change fut toujours au pair : ce qui reviendrait au même pour vous, attendu que M. Sahler vous payerait en espèces.
Il restera à savoir si vous pouvez vous dégarnir, tous les trois mois, d’une somme d’environ quinze mille livres. J’écrirai à M. Sahler suivant votre réponse.
J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments qui vous sont dus, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur .
A Ferney 14è décembre 1765.»
1 Banquier et directeur de l'hôpital à Genève . Voir : https://gw.geneanet.org/rossellat?lang=fr&p=jacob&n=bouthillier+de+beaumont&oc=2
Voir aussi note 12 de https://societe-voltaire.org/cqv/negrier.php
2 Sahler est un négociant de Montbéliard . A propos de cette affaire, d'autres détails seront donnés dans la lettre au-même du 31 décembre 1777 .
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