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09/04/2021

Je n'en ai pas une troisième

... Dose de vaccin anti-Covid ! A quoi pensiez-vous, bande de malotrous !

Vacciner contre le Covid-19 les salariés exposés? Les appels se multiplient  | Le HuffPost

 

 

 

« A Etienne-Noël Damilaville

14 décembre 1765

Mon cher frère, comment vous portez-vous ? Voilà ma plus grande inquiétude . Quand aurai-je ce que vous savez de Briasson ? Voilà ma seconde . Je n'en ai pas une troisième .

M. d'Agincourt, fermier général 1, à dû vous remettre un petit paquet .

Voici une lettre de M. Beaudinet 2 qui m'est tombée entre les mains . Elle suppléera à la brièveté de mon petit billet . Je vous supplie d'envoyer l'incluse à mon Grec Du Molard 3.

Toute la maison vous embrasse . »

Quand cette opération sera faite, je serais bien aise que vous voulussiez me faire savoir ce qui vous restera entre les mains

... Eh ! bien, mon cher Voltaire, rassurez-vous, à propos de ce qui restera, le FMI a trouvé une solution pour lutter contre les effets de la crise due au Covid : taxer les riches ! https://www.lci.fr/economie/le-fonds-monetaire-internatio...

Et qui en profitera : les riches ! comme d'hab ', pour eux ce sera peanuts à débourser, à côté de ce qu'ils ont engrangé  . Inaltérables ! ce qui ne les empêchera pas de trainer les pieds, de pousser des cris d'orfraie et jouer aux écorchés . A suivre !

Édito

 

 

 

« A Jacob Bouthillier de Beaumont 1

J’ai l’honneur de vous renvoyer, monsieur, la liste de la loterie que vous avez eu la bonté de me prêter.

Je vous supplierai de vouloir bien, à votre loisir, mander à vos correspondants de Paris de faire porter chez M. de Laborde, banquier du roi, mes trente-six billets de loterie, y compris les billets qui ont gagné les lots. M. de Laborde aura la bonté de joindre cette petite parcelle aux billets dont il a bien voulu se charger pour moi, et la petite masse sera réunie à la grande. Quand cette opération sera faite, je serais bien aise que vous voulussiez me faire savoir ce qui vous restera entre les mains.

J’aurais une autre affaire à vous proposer ; vous verrez, monsieur, si elle convient à vos arrangements.

Il s’agit de savoir si vous pourriez, à commencer au 1er de janvier, me faire toucher, tous les trois mois, un argent assez considérable que doit me payer un négociant nommé M. Sahler 2; il n’a pas toujours son argent prêt à l’échéance. Je consentirais à payer un demi pour cent par mois pour votre escompte ; mais je voudrais que le change fut toujours au pair : ce qui reviendrait au même pour vous, attendu que M. Sahler vous payerait en espèces.

Il restera à savoir si vous pouvez vous dégarnir, tous les trois mois, d’une somme d’environ quinze mille livres. J’écrirai à M. Sahler suivant votre réponse.

J’ai l’honneur d’être, avec tous les sentiments qui vous sont dus, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur . 

A Ferney 14è décembre 1765.»

2 Sahler est un négociant de Montbéliard . A propos de cette affaire, d'autres détails seront donnés dans la lettre au-même du 31 décembre 1777 .