27/05/2024
On s’empresse de tous côtés à m’apprendre des particularités bien honorables pour la nation ; mais on s’y est pris trop tard
... Constat d'un électeur lambda à la veille de voter pour les Européennes . Encore une fois la seule solution raisonnable est de ne pas donner sa voix à quelque parti d'extrême, que ce soit de droite ou de gauche, qui n'ont de "programme" que d'être "contre" tous les autres et parlementaires européens pour renflouer les caisses de leur partis et leurs poches .
Chère, trop chère Marine, Jordan, trop poli pour être honnête , que dites-vous de ceci : https://www.ladepeche.fr/2024/05/19/le-proces-des-assistants-parlementaires-europeens-attend-le-rn-a-la-rentree-11957914.php
« A Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin
14è novembre 1768 à Ferney
Monseigneur,
Quoique l’âge de soixante-quinze ans et la faiblesse attachée à de longues maladies puissent me faire soupçonner de radoter, ce n’est pourtant pas moi qui ai placé à la dernière paix une addition qui était faite pour la paix de 1747. C’est une bévue de l’éditeur, dont je me suis aperçu trop tard, et que je vous supplie de vouloir bien faire réparer dans votre exemplaire. Votre bibliothécaire pourra très bien insérer au quatrième tome le carton ci-joint.
Je suis persuadé que, si vous jetez les yeux sur le troisième volume, à la page 282, ce que je dis de feu M. le comte de Plélo vous attendrira 1.
C’est ici la neuvième édition qu’on a faite dans l’Europe du Siècle de Louis XIV et du Précis du siècle où nous sommes 2.
On s’empresse de tous côtés à m’apprendre des particularités bien honorables pour la nation ; mais on s’y est pris trop tard. Je serai obligé de faire un supplément, et je compte même faire encore quelques corrections avant que l’ouvrage puisse être présenté au roi. J’ai tâché d’élever à l’honneur de ma patrie un monument que vous puissiez approuver et protéger. Je n’ai rien épargné pour m’instruire, et je crois avoir dit l’exacte vérité, avec la bienséance que des temps si récents exigent.
Je n’ai aspiré, monseigneur, à d’autre récompense d’un travail si long et si pénible que celle d’obtenir votre suffrage et vos bontés, qui seront la plus chère consolation de ma vieillesse.
J’ai l’honneur d’être, avec respect et reconnaissance,
monseigneur. »
1 Louis-Robert-Hippolyte de Bréhant, comte de Plélo a été ambassadeur de France auprès du roi de Danemark ; il est mort en 1734 en combattant pour le roi Stanislas Leszczynski près de tomber entre les mains des Russes.; voir le début du chapitre IV du Précis du siècle de Louis XV : https://fr.wikisource.org/wiki/Pr%C3%A9cis_du_si%C3%A8cle_de_Louis_XV/Chapitre_4
et voir : Edmé-Jacques-Benoit Rathery, Le comte de Plélo, 1876, chap. XVII-XVIII : https://data.bnf.fr/fr/12510932/edme-jacques-benoit_rathery/fr.pd
et : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6457101g/f9.item.texteImage
2 Le calcul des éditions par V* est très approximatif . On peut estimer à une vingtaine le nombre des éditions en français et à une douzaine le nombre des traductions publiées jusqu'à 1768.
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