Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/06/2025

en quelque temps qu'on prenne la peine de mourir il y a toujours six mois d’arrérages à recevoir

... Je n'y comprends goutte, mais voici l'information : https://baseircantec.retraites.fr/demander-sa-retraite/li...

A l'heure où c'est encore le grand bazar pour adopter une attitude raisonnable concernant le départ à la retraite, je me demande s'il y a encore quelqu'un qui sait compter en France : comment va-t-on payer plus de retraités avec moins de cotisants ?

 

 

« A Guillaume-Claude de Laleu, Secrétaire

du roi, Notaire

rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

à Paris

22è décembre 1769 à Ferney 1

Je vous souhaite, monsieur, de longues et heureuses années, et une santé meilleure que la mienne . Je n'aurai pas longtemps à vous importuner de mes petits comptes . Vous trouverez certainement tout bien en règle, et de quoi payer, comme il est juste, tous les honoraires que je dois, car en quelque temps qu'on prenne la peine de mourir il y a toujours six mois d’arrérages à recevoir . Faites-moi le plaisir, je vous en supplie, de mettre sur mon compte les cent louis d'or que vous avez eu la bonté de prêter à Mme Denis, et de permettre que j'en tire cent autres sur vous vers le commencement de février . Je vous aurai une obligation essentielle . Je vous devrai la douceur de la fin de ma vie .

J'ai l'honneur d'être, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Voltaire. »

1 Original signé, cachet « de Lyon ». La lettre est accompagnée, dans les dossiers de Guillaume de Laleu, d'un reçu annulé , de la main de Mme Denis : « Je reconnais avoir reçu de monsieur Delaleu la somme de deux mille quatre cents livres que je promets de lui rendre à sa volonté . Fait à Paris de douze octobre mille sept cent soixante et neuf . Mignot Denis. »

Écrire un commentaire