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10/08/2009

Celui qui vous doit l’air qu’il respire ici ne doit déplaire à personne

Volti ruera dans les brancards plus tard (1758), heureusement , en faisant sauter ce baillon de rigueur calviniste .

Encore un barbu !!!

 

Calvin_gd.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Calvin doit faire le ventilateur en se retournant dans sa tombe à la vue du Genève du XXIème siècle, Sodome et Gomorrhe : luxe (éhonté), calme (policé) et volupté (tarifée) !!! 

 

orphelin chine lekain.jpg
Lekain en Gengis Khan : impressssssionnnnnant !?

 

« A  François Tronchin, Conseiller d’État

 

 

                            Vous ne m’avez rien fait dire, mon cher séducteur. Monsieur votre frère le prêtre [Louis Tronchin] m’avait promis de dire à la Vénérable Compagnie [compagnie des pasteurs réunie en consistoire] que je suis son très humble valet. Je me flatte qu’il s’en souviendra. Celui qui vous doit l’air qu’il respire ici ne doit déplaire à personne. Je  veux bien que vos ministres aillent à l’opéra-comique [ le consistoire protesta contre l’autorisation accordée à des chanteurs italiens de représenter un opéra, et retira sa plainte quand on lui eut dit qu’il s’agissait de concerts], mais je ne veux pas qu’on représente dans ma maison devant dix personnes une pièce pleine de morale et de vertu  si cela leur déplait.

 [ L’Orphelin de la Chine ; Louis Tronchin écrivit à V* les 14 et 18 août que « ces sortes d’amusements sont prohibés » et « qu’à présent qu’il est informé, il se gardera bien d’y contrevenir » ; le 17 août V* et Mme Denis écrivent à Collini qu’ils croient qu’ils ne joueront pas et que « les Cramer sont désespérés ».]

 

 

                            Nous vous embrassons tendrement. Vous devriez venir diner ici avec M. le Résident.

 

 

                            Voltaire

                            10 août 1755. »

26/07/2009

je ne suis ni mandarin ni jésuite, et je peux très bien être ridicule

Je vais faire en sorte de mériter toutes les louanges qu'une belle lyonnaise voltairienne m'adresse .

 

Venez nombreux au Château de Voltaire, aujourd'hui et tous les jours (sauf lundi ).

 

Aujourd'hui est un beau jour pour se distraire .

 

Le maillot jaune est ici, le maillot jaune de la liberté et de la tolérance.

 

Allez Volti, tu es le meilleur ...http://www.youtube.com/watch?v=VDt1poFpWmM ...coureur ?

Il fut un temps ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« A Charles –Augustin Ferriol, comte d’Argental ,

Conseiller d’honneur du Parlement, à Plombières, et s’il n’est plus à Plombières, renvoyez rue de la Sourdière à Paris

et Jeanne –Grâce Bosc du Bouchet, comtesse d’Argental

 

 

 

 

                    Anges,

 

                    Je ne peux me consoler de vous avoir quittés qu’en vous écrivant. Je suis parti de Plombières pour la Chine.[L’orphelin de la Chine, commencé en Prusse] Voyez tout ce que vous me faites entreprendre. O Grecs que de peines pour vous plaire ! Eh bien ! me voila Chinois puisque vous l’avez voulu. Mais je ne suis ni mandarin ni jésuite, et je peux très bien être ridicule. Anges, scellez la bouche de tous ceux qui peuvent être instruits de ce voyage de long cours. Car si on me sait embarqué, tous les vents se déchaineront contre moi. Mon voyage à Colmar était plus nécessaire, et n’est pas si agréable. Il n’y a de plaisir qu’à vous obéir, à faire quelque chose qui pourra vous amuser. J’y vais mettre tous mes soins, et je ne vous écris que ce petit billet parce que je suis assidu auprès du berceau de l’orphelin. Il m’appelle et je vais à lui, en faisant la pagode. J’ignore si ce billet vous trouvera à Plombières. Il n’y a pas que le président qui puisse y faire de vers [le président Ruffey qui écrivit une Histoire lyrique des eaux de Plombières pour l’année 1754 ; V* transmet à la comtesse Bentinck la vie de Plombières :  « Toute la cour de France y était. On se crevait de bonne chère, on jouait, cela s’appelle prendre les eaux. »]. Moi je n’en  fais que dans la plus profonde retraite. Et quand c’est vous qui m’inspirez. Dieu vous donne la santé, et que le King-Tien [=adorez le ciel] me donne de l’enthousiasme, et point de ridicule. Sur ce je baise le bout de vos ailes.

 

 

 

                    V.

                    A Colmar 26 juillet 1754. »

 

 

 

 

 

 

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Bilan de la journée que nous espérions de forte affluence :

"mais où sont passés les touristes ?",

"quels chemins ont -ils pris ?",

"n'y aurait -il plus que les étrangers qui s'intéressent à Volti ?"

"pourquoi le CMN traine-t-il pour nous fournir les documents d'appel pour que nous ayions un minimum de publicité ?"

"pourquoi tant de haine ?" : je me sens l'âme de Calimero ce soir...

Demain sera plus gai ...