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10/08/2009

un grand prêtre qui est un honnête homme

"un grand prêtre qui est un honnête homme" : il me semble qu'il n'y a plus que dans la fiction des tragédies voltairiennes qu'on puisse en trouver !

Il fut un temps où on hésitait, on l'on balançait entre l'horreur et l'ironie, le "nonsense", en apprenant le rituel imbécile et mortel des procès du monde communiste, et voilà qu'un état qui se dit de progrès, l'Iran n'a retenu de l'histoire que l'art de condamner sévèrement et ridiculement.

JE VOUS HAIS !!! Ayatollahs de mes fesses . Vous êtes de pitoyables crétins qui n'avez pas compris que ce peuple qui vous a portés au pouvoir connaitra le moyen de vous en sortir . Continuez à souffler sur la cendre encore chaude de la révolte, offrez autant d'outrages que vous le pouvez, pendant que vous le pouvez, et je vous promets des lendemains qui déchantent . Parole de Français qui connait les prémices de la Révolution.

 

"Nous résisterons face aux oppresseurs et nous continuerons d'agir pour changer les mécanismes discriminatoires dans le monde, au bénéfice de toutes les nations" : 12 juin, Mahmoud Ahmadinejad .

Garde bien ton "bénéfice"! trouillard !  rampant devant des barbus enturbannés .

 

Et pour détendre l'atmosphère :

Barbus fanatiques, préparez-vous à jouer à tire-poils !

 

Tire-poils [loc. adv.]
Jeu d´enfants. On jette un objet au milieu d´un groupe d´enfants, qui tirent les cheveux de celui qui s´en saisit pour le faire lâcher.

 Les enfants n'ayant point de barbe, variante pour les adultes dès l'age de procréer : on peut tirer barbe et cheveux .[le port du turban sera considéré comme tricherie : -note d'un infidèle roumi-].

 

 

 

alphabet-barbes.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Volti et son ami Thiriot, dans un temps de répit : point d'écrit condamnable offert aux yeux du roi et du clergé, pour l'instant du moins !

 

 

 

« A Nicolas-Claude Thiriot

 

 

                            Je vous renvoie vos livres italiens, je ne lis plus que la religion des anciens mages, mon cher ami. Je suis à Babylone entre Sémiramis et Ninias [ on lui avait « ordonné une grande pièce de théâtre pour les relevailles de la dauphine » ; elle mourut le 22 juillet « le jour qu’il avait achevé sa pièce » ; il dira à Frédéric qu’il la lui « fera tenir » ; mais le 9 novembre à Fontainebleau au lieu « d’aller au lever du roi » comme il en prend « tous les soirs la ferme résolution », il reste « tous les matins …en robe de chambre avec Sémiramis » qui ne sera créée que le 29 août 1748.]. Il n’y a pas moyen de vous envoyer ce que je peux avoir de l’Histoire de Louis XIV. Sémiramis dit qu’elle demande la préférence, que ses jardins valaient bien ceux de Versailles, et qu’elle croit égaler tous les rois modernes, excepté peut-être ceux qui gagnent trois batailles en un an, et qui donnent la paix dans la capitale de leur ennemi [Frédéric et paix de Dresde ; 25 décembre 1745].

 

 

                            Mon ami, une tragédie engloutit son homme ; il n’y aura pas de raison avec moi tant que je serai sur les bords de l’Euphrate avec l’ombre de Ninus, des incestes et des parricides. Je mets sur la scène un grand prêtre qui est un honnête homme, jugez si ma besogne est aisée. Adieu, bonsoir, prenez patience à Bercy, c’est votre lot que la patience.[lettre manuscrite dont il manque sans doute encore une ligne]

 

 

                            Voltaire

                            A Versailles, 10 août 1746. »

 

 

 

Pour oublier ma mauvaise humeur maligne, rendez-vous avec ce qui me plait en l'homme : http://www.dailymotion.com/video/x56y8c_brassenslhomme-qu...

 

 

Et si vous voulez savoir d'où je sors ce jeu de tire-poils que je connais depuis mon enfance voyez : http://henrysuter.ch/glossaires/patoisT0.html

 

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